Christophe Royen, managing partner, Dan Thill, managing partner et fondateur, et Claude Nesser, managing partner de mad about. (Photo: Maison Moderne Studio)

Christophe Royen, managing partner, Dan Thill, managing partner et fondateur, et Claude Nesser, managing partner de mad about. (Photo: Maison Moderne Studio)

C’est l’histoire de trois «mad about» qui revendiquent leur production «made» in Luxembourg. Dan Thill, Claude Nesser et Christophe Royen, trois figures de la communication luxembourgeoise, ont en effet choisi de marquer encore un peu plus leur appartenance à une maison unique par une opération de rebranding. 

Dété Publicité, D’Co et mad about soul opèrent en effet désormais sous la seule marque «mad about».

On est tous ‘mad about’ quelque chose.

Claude Nesser, managing partner

«On est tous ‘mad about’ quelqu’un, quelque chose», déclare Claude Nesser, l’un des trois managing partners. «Notre passion est représentée dans ce nouveau nom.»

De la création en 1997 de l’agence Dété Publicité par Dan Thill, rejoint dès le début par Christophe Royen (associé depuis 2004), à l’arrivée sur le marché de l’atelier D’Co en 2003, puis à l’élargissement de la direction en 2012 avec l’intégration de la structure made about soul de Claude Nesser, l’aventure de ces trois passionnés de la comm n’a cessé de progresser, en affirmant une singularité.

«Nous voulons être un conseiller global pour nos clients, tout en restant le partenaire des agences», déclare Dan Thill.

Opération transversale

En coulisse, les trois entités ont en effet toujours travaillé ensemble mais avaient acquis de façon quasi indépendante leur portefeuille client: D’Co dans l’impression de grands formats ainsi que la production de structures personnalisées, l’agence de communication Dété Publicité dans des supports de communication et mad about soul dans le conseil en branding et en concepts publicitaires print, TV/Cinéma ou radio. Les trois associés profitent d’ailleurs d'un rebranding pour développer un nouveau segment puisque de nouvelles équipes dédiées au digital ont également rejoint le groupe dernièrement.

«La nouvelle identité a été travaillée de façon à ne pas provoquer de confusion auprès de nos clients existants. Si le logo, moderne et dynamique, de mad about marque un virage à 180 degrés, le nouveau nom et le code couleurs proposent un mix subtil entre les éléments qui existaient jusqu’ici», indique Dan Thill.

mad about se positionne comme agence 360°, avec une signature importante dans le domaine de l’atelier publicitaire, raison pour laquelle les autres agences du pays sollicitent l’entreprise pour des créations offline sur tous supports.

Le concept… et la technique

L’entreprise s’était ainsi faite une spécialité de campagne out of home, de création de stands, de réalisation de packages ou encore d’habillage de vitrines… des demandes analysées mais surtout fabriquées dans cette «manufacture de communication», comme les trois associés aiment à le rappeler.

Au sein des locaux de Hollerich, la menuiserie, le lettrage et le fraisage côtoient les travaux de création digitale, les projets de benchmark ou les opérations de branding. Un positionnement qui montre aussi l’importance de se doter des outils pour se démarquer. Un million d’euros a ainsi été investi récemment dans de nouvelles machines, non un certain plaisir malicieux pour Dan Thill, qui demeure passionné autant par les réalisations finales que par la technique qui les permet.

«Nous investissons afin de garantir le futur de la société, ajoute Christophe Royen. Derrière les machines que nous personnalisons sur place selon nos besoins, il y a de nombreuses compétences que nous formons sur le terrain, dans un esprit de développement sur le long terme.»

Préparer l’avenir

Employant 46 personnes, mad about entame donc ce rebranding avec pour objectif, à terme, de faire monter une nouvelle génération d’intrapreneurs en partageant le savoir-faire et les valeurs.

«Nous devons dire que nous pouvons être fiers de ce que l’on fait à Luxembourg, remarque Dan Thill. Nous proposons une diversité de missions à notre personnel, ce qui est un argument pour le fidéliser.»

Si le cœur du marché demeure au Luxembourg, le marché étranger figure aussi parmi les sources de diversification, sur base d’une réputation «qui se fait du bouche à oreille», se réjouit Dan Thill.

Reste à trouver, à terme, un nouveau terrain ou un local adapté à la croissance de la société qui se trouve progressivement à l’étroit dans les locaux de Hollerich. Ou lorsque la problématique des prix de l’immobilier apparaît aussi auprès des PME qui souhaitent rester localisées aux alentours de la capitale.

Dans un marché de la communication qui s’est agrandi au Luxembourg, la spécialisation de prestataires assure à ceux qui sont reconnus dans leur créneau une longueur d’avance.