Claude Frisoni figure en 25e position sur la liste de gauche conduite par le socialiste Bertrand Mertz. (Photo: Julien Becker / archives )

Claude Frisoni figure en 25e position sur la liste de gauche conduite par le socialiste Bertrand Mertz. (Photo: Julien Becker / archives )

L’ancien maire de Thionville, Bertrand Mertz, a présenté il y a peu la liste qu’il conduira pour tenter de reprendre la mairie de Thionville et la place laissée vacante par Anne Grommerch après l’invalidation à la mi-avril de son élection – en 2014 – par le Conseil d’État.

Face à cette même rivale, Bertrand Mertz – dans l’optique des élections qui se dérouleront les 14 et 21 juin – a considérablement chamboulé son équipe par rapport à celle qu’il avait déjà conduite l’an dernier. Pas moins de 16 nouveaux noms y ont fait leur apparition.

Parmi ceux-ci figure celui de Claude Frisoni qui réside officiellement à Thionville depuis son départ du Centre culturel de rencontre de l’abbaye de Neumünster dont il fut le directeur durant plus de 10 ans.

«Je n’ai fait que répondre à un appel qui m’a été lancé par Bertrand Mertz que je connais depuis pas mal de temps», a indiqué ce mercredi à Paperjam.lu le principal intéressé qui dit humblement avoir été contacté pour ses «supposées connaissances culturelles» dans l’optique de la réélection de l’ancien maire socialiste à la mairie de Thionville.

Candidat sans étiquette

«Bertrand Mertz, du temps de son premier mandat, s’est lancé dans l’événementiel culturel transfrontalier et compte poursuivre ce travail avec mon appui si l’occasion lui est à nouveau donnée», poursuit Claude Frisoni qui dit de Bertrand Mertz qu’il est «un honnête homme qui accepte ma vision des choses en général et celle de la culture en particulier».

«S’il était élu, je pourrais me voir confier un poste de délégué aux Affaires culturelles transfrontalières», indique encore Claude Frisoni qui – «plutôt de tendance anarchiste», comme il aime le rappeler – précise se présenter «sans étiquette» sur cette liste de gauche qui, outre des socialistes, regroupe également l’un ou l’autre ancien du Modem, de l’UMP et de feu le Parti communiste, ainsi que quelques représentants de la société civile.

«Mais d’abord faudra-t-il battre la liste d’en face, celle qui fait voter les grabataires» dit-il en guise de conclusion, en référence à une affaire de faux électeurs qui vise actuellement le camp de l’ex-maire Anne Grommerch.