Serge Krancenblum, CEO de SGG, poursuit sa stratégie d’internationalisation par acquisition de sociétés locales. (Photo: Sven Becker / Archives)

Serge Krancenblum, CEO de SGG, poursuit sa stratégie d’internationalisation par acquisition de sociétés locales. (Photo: Sven Becker / Archives)

SGG n’en finit pas de grandir depuis son émancipation en 2010 à la faveur d’actionnaires majoritaires de poids comme Cobepa puis Astorg Partners depuis le début de l’année. Présent dans une vingtaine de pays, le groupe a poursuivi cette année sa structuration en renforçant son équipe au Grand-Duché avec des pointures du secteur.

Son CEO, Serge Krancenblum, confiait le mois dernier à Paperjam que de nouvelles annonces d’envergure étaient en préparation. Voici la première et non des moindres puisque SGG vient de prendre une participation majoritaire dans Equitis, le n°1 français des services fiduciaires.

Fondé en 2000, Equitis s’est spécialisé dans les services fiduciaires et la gestion de fonds alternatifs. Il a obtenu son agrément AIFM en 2013 et gère 2,5 milliards d’euros d’actifs – un montant qu’il compte multiplier par deux d’ici trois ans. Son chiffre d’affaires a crû de 30% pour la seule année 2015.

Le fait de joindre nos forces avec SGG va nous permettre d’étendre notre expertise.

Stéphan Catoire et Philippe Bertin, cofondateurs d’Equitis

Cette prise de participation, dont le site internet d’Equitis ne fait pas encore mention, permet à SGG de poursuivre sa stratégie d’internationalisation et d’ancrage dans les pays où elle veut étoffer sa présence en s’appuyant sur des équipes déjà bien en place. Objectif: «Avoir des plateformes d’une certaine taille pour offrir aux fonds, aux multinationales et à la clientèle privée la même qualité de services qu’aux Pays-Bas ou qu’au Luxembourg», comme l’indiquait Serge Krancenblum à Paperjam. Le groupe a multiplié les acquisitions à l’international, comptant, en plus de ses piliers luxembourgeois et néerlandais, une vingtaine de plateformes dont les principales se situent en Asie et dans les Caraïbes.

«Le fait de joindre nos forces avec SGG, un groupe international, va nous permettre d’étendre notre expertise de manière plus complète en France et au-delà», saluent Stéphan Catoire et Philippe Bertin, cofondateurs d’Equitis, dans le communiqué d’annonce de la fusion.

Quant à Serge Krancenblum, il souligne la «parfaite complémentarité entre [les] deux sociétés en termes d’ambitions, de stratégie, de lignes de services et par-dessus tout de culture d’entreprise et de potentiel humain».