Ce lundi, un communiqué diffusé par l’équipementier industriel CTI Systems confirme que les derniers 24,8% des parts détenues par la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI) ont été repris par Paul Wurth. Cette dernière société est donc désormais détentrice de la totalité des actions de CTI. Aucun montant n’a été indiqué pour la transaction.

Ce rachat du dernier quart des parts non encore aux mains de Paul Wurth «marque l’aboutissement d’un processus de reprise lancé en 2009», souligne CTI. À l’époque, Paul Wurth avait acheté, à la SNCI, un premier «lot» de 50,4% dans le capital de CTI. Cette part était ensuite (en 2011) à 75,2%, la transaction étant assortie d’une première option d’achat par Paul Wurth.

La SNCI à la relance

La SNCI a été un lanceur, voire un relanceur, efficace. Celle-ci avait investi, jusqu’à détenir 100% du capital d’une société, née en 1962 mais alors en phase de réorientation stratégique. «C’est une réussite en termes de maintien et de développement de compétences et d’activités à haute valeur ajoutée au Luxembourg, ainsi qu’en termes de création d’emplois et de rendement financier», commente CTI ce lundi.

Au cours des 15 dernières années, l’entreprise a connu un développement manifeste. Avec plus de 50 ans d’expérience dans la conception et la fabrication de systèmes automatisés de manutention et de stockage de charges lourdes, CTI est aujourd’hui largement tournée vers l’exportation.

200 collaborateurs

CTI dispose en outre d’un centre d’ingénierie et d’un hall de production et d'assemblage, dans la zone d'activités d’Eselborn-Lentzweiler. La société affiche un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros pour l’exercice 2012.

Ses presque 200 collaborateurs dépendent désormais d’un «patron» unique, mais qui ne surprend personne tant il était déjà bien engagé dans la maison, depuis quelques années. Paul Wurth est désormais à 100% derrière cette entreprise performante, à l’échelle internationale.