Étienne Schneider: «Il y en a déjà eu beaucoup sur moi (des rumeurs), et il y en aura d’autres.» (Photo: Matic Zorman)

Étienne Schneider: «Il y en a déjà eu beaucoup sur moi (des rumeurs), et il y en aura d’autres.» (Photo: Matic Zorman)

Lors de l’important congrès du LSAP mardi soir à Bascharage, ce n’était évidemment pas le sujet principal des conversations. Mais la rumeur était tout de même évoquée, le plus souvent en aparté. Une rumeur qui évoquait un possible départ anticipé du vice-Premier ministre, Étienne Schneider, et qui faisait même de Franz Fayot – le tout nouveau président du parti – son successeur.

Quelques indices alimentaient l’hypothèse. D’abord, le fait que le principal concerné a en son temps laissé entendre qu’il pourrait quitter la scène avant terme. Le timing, ensuite. Mi-mandat, moment présumé d’un départ, c’est dans un peu plus de deux ans. Juste quand celui de président de Franz Fayot arrivera également à son terme. Et si celui-ci, comme il l’entend bien, remet le LSAP sur les bons rails, il en sera fortifié et légitimé pour prendre place dans l’exécutif.

«Je démens toute volonté de partir»

Mais Franz Fayot a indiqué avoir entendu la rumeur, mais aussi que celle-ci n’était pas fondée. «Quand un ministre est élu, c’est a priori pour assumer tout son mandat», a-t-il indiqué à Paperjam.

Étienne Schneider, lui aussi sollicité par Paperjam, a abondé dans le même sens: «J’ai évidemment aussi entendu ce bruit. Qui n’est qu’un bruit, une rumeur. Il y en a déjà eu beaucoup sur moi, et il y en aura d’autres. Je démens toute volonté de partir avant terme. J’ai été élu pour un mandat de cinq ans et je compte bien l’assumer jusqu’au bout.»