Le Premier ministre hongrois rappelle sa volonté d’ériger des barrières physiques contre l’entrée de migrants fuyant des conflits. (Photo: Licence CC)

Le Premier ministre hongrois rappelle sa volonté d’ériger des barrières physiques contre l’entrée de migrants fuyant des conflits. (Photo: Licence CC)

Viktor Orban fait encore parler de lui. Un de ses proches a indiqué jeudi que le Premier ministre de la Hongrie comptait bien envoyer une lettre au président de la Commission européenne sous forme de facture.

Une facture particulière, car elle s’élève à 400 millions d’euros. Une facture en forme de provocation, puisque ce montant représente la moitié du montant nécessaire pour avoir érigé une clôture barbelée à la frontière du pays afin de freiner l’immigration illégale.

Le Premier ministre hongrois rappelle ainsi sa position droitière et sa volonté d’ériger des barrières physiques contre l’entrée de migrants fuyant des conflits, en particulier au Proche-Orient.

«Bruxelles devrait payer sa part», estime le directeur de cabinet du Premier ministre, faisant référence aux interventions financières en Italie, Grèce et Bulgarie. Des pays qui ont toutefois reçu une aide pour gérer le flux de migrants et les accueillir.