«Quelle que soit l’issue des contacts avec des investisseurs potentiels, nous voulons vous assurer de notre entière confiance quant à la stabilité des orientations stratégiques et l’emploi dans notre banque», est-il précisé dans le message interne. (Photo: Maison moderne / archives)

«Quelle que soit l’issue des contacts avec des investisseurs potentiels, nous voulons vous assurer de notre entière confiance quant à la stabilité des orientations stratégiques et l’emploi dans notre banque», est-il précisé dans le message interne. (Photo: Maison moderne / archives)

La dépêche de Reuters publiée mardi et annonçant l’intérêt du groupe chinois Legend Holdings, propriétaire de la marque Lenovo, pour racheter les 89,92% du capital de la Banque internationale à Luxembourg (Bil) détenus par Precision Capital, a poussé la direction de l’établissement à rassurer ses employés.

Dans un message interne diffusé mercredi et cité par le Wort, le CEO, Hugues Delcourt, et le président du Conseil d’administration, Luc Frieden, tiennent en effet à rappeler que «étant donnée la solidité (de notre banque), il n’est pas surprenant que nos actionnaires soient contactés par des investisseurs potentiels. Parfois, cela est repris par la presse comme vous l’avez vu aujourd'hui.»

Le nom de ces «investisseurs potentiels», n’est toutefois pas confirmé. Les rumeurs sur la revente de l’établissement vont bon train depuis plusieurs mois, sans concrétisation. Dans une interview à Paperjam.lu, en juin dernier, Luc Frieden avait d'ailleurs confirmé que «certains investisseurs se montrent intéressés de temps en temps.»

Il avait déjà par ailleurs mentionné que «pour le personnel, quel que soit l’actionnaire, il n’y a pas de plan social envisagé dans les deux ou trois années à venir.»

Un message qui a donc été confirmé aux employés de la Bil: «Quelle que soit l'issue des contacts avec des investisseurs potentiels (…) Vous pouvez rassurer vos clients, partenaires et familles à cet égard.»