Près d'une vingtaine d'emplois sont sur la sellette au service IT de la banque Rothschild. (Photo: Mike Zenari)

Près d'une vingtaine d'emplois sont sur la sellette au service IT de la banque Rothschild. (Photo: Mike Zenari)

Entre 100 et 150 personnes ont participé ce mardi, à l’heure de midi, à un piquet de protestation organisé par l’OGBL – avec le soutien de l’Association luxembourgeoise des employés de banque et assurance (Aleba) – devant la banque Rothschild, rue Jean-Pierre Brasseur dans la capitale.

L’objectif des deux syndicats était de dénoncer, une nouvelle fois, la volonté de la banque de supprimer 18 postes de travail dans le cadre du transfert du service informatique vers la Suisse, «en dehors de tout plan social et plan de maintien dans l’emploi», selon l’OGBL, pour qui cette manière de faire serait en total porte-à-faux avec la législation luxembourgeoise.

Au nombre des protestataires figuraient ce mardi quelques-unes des personnes concernées, dont certaines – ont-elles affirmé – «n’ont déjà plus rien à faire et ont été dépossédées de leur travail».

Suite à une conférence de presse menée par l’OGBL, la direction de la banque avait indiqué en décembre dernier que «le projet d’optimisation des infrastructures informatiques a été annoncé aux représentants du personnel d’Edmond de Rothschild (Europe) en avril 2016 dans le respect des lois et usages du Luxembourg».

Ce projet ne prendra effet qu’en avril 2018, indiquait la banque, qui ajoute favoriser et encourager «avec le plus grand soin l’employabilité de ses collaborateurs au travers de mesures d’accompagnement adéquates pour leur permettre de retrouver un emploi soit en mobilité interne soit en externe, au terme du projet».

Durant le piquet de protestation organisé ce mardi, Félix Walisch – représentant de l’Aleba – a souligné que «le dialogue social n’existait pas à la Rothschild», tandis que Gilles Steichen, vice-président du syndicat, a pour sa part dénoncé «la zizanie» semée par la banque. Représentant l’OGBL, Véronique Eischen a quant à elle exigé la mise sur pied d’un plan social «comme le prévoit la loi», arguant que la situation actuelle était «intolérable».