Le nouvel espace de la galerie Nosbaum Reding, encore en montage. (Photo: Nosbaum Reding Gallery)

Le nouvel espace de la galerie Nosbaum Reding, encore en montage. (Photo: Nosbaum Reding Gallery)

Monsieur Reding, vous inaugurez ce soir un nouvel espace, voisin de votre galerie. Pourquoi cet agrandissement?

«C’est simplement une belle opportunité. La galerie Bernard Ceysson qui occupait jusqu’alors cet espace a choisi de le libérer en septembre dernier. Cet espace bénéficie d’une forte présence sur la place du Marché-aux-Poissons, encore plus importante que l’emplacement que j’occupais jusqu’alors. J’ai donc saisi l’occasion de son déménagement pour agrandir mon espace et poursuivre l’animation de cette place. Le second espace du bas, dont nous disposions jusqu’alors, était un espace avec un beau volume, mais je n’ai pas réussi à le valoriser pour le commerce. L’espace du numéro 2 de la rue Wiltheim est parfaitement exposé par rapport à la rue et crée une attractivité forte pour les passants. J’ai voulu pouvoir en profiter.

Est-ce l’occasion de faire évoluer la programmation de votre galerie?

«Oui, évidemment, même si je garde la double orientation avec la galerie et ‘Projects’, programme dédié aux talents émergents. L’évolution se fera aussi naturellement, car avec les travaux que nous venons de réaliser, le nouvel espace est encore plus intéressant que ce qu’il était avant. Cette nouvelle configuration va nous permettre, je l’espère, de pouvoir présenter de nouveaux artistes du même gabarit que celui de Stephan Balkenhol, par exemple. Le fait de disposer de deux salles qui ont pignon sur rue va également me permettre de donner plus de visibilité à la scène locale, de gagner en présence pour les jeunes artistes.

Cet agrandissement représente aussi un investissement pour la galerie…

«Oui, mais dans nos métiers, les investissements sont continuels et naturels. C’est un investissement important, certes, mais pas dramatique. Lorsque nous participons à des foires internationales, cela nous coûte beaucoup d’argent, parfois jusqu’à 100.000 euros par an. Si jamais je m’aperçois que cela est un peu difficile avec les deux espaces, peut-être que nous participerons à moins de foires et qu’au lieu d’en faire cinq ou six par an nous nous concentrerons sur trois ou quatre, car même si c’est important pour l’image de marque et la notoriété de participer à ces foires, c’est quand même parfois cher payé.»

Inauguration des nouveaux espaces Nosbaum Reding à partir de 18h.