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Nicolas Rollinger (à droite), ici avec le réalisateur Andy Bausch.<br/>(Photo: www.equinoxproductions.lu) 

Effet de la crise ou simple changement de parcours professionnel, Nicolas Rollinger a quitté la Fortuna Banque. Il occupait les fonctions d’administrateur-directeur. Son départ effectif remonte à la mi-juillet, précise-t-on à la banque du boulevard de la Pétrusse sans que les conditions ou les raisons ne soient communiquées.

Fondée en 1920, la Fortuna Banque est une des dernières banques à capitaux luxembourgeois. Elle emploie une vingtaine de personnes. Le conseil d’administration est présidé par Jean-Joseph Wolter, avocat à la Cour. Le bénéfice net 2008 se monte à 47.359,47 euros, contre 581.298,12 euros pour l’exercice précédent. «En conséquence des cessations de paiement de certaines banques sur la place (Kaupthing et Landsbanki, ndlr), notre banque a dû débourser un montant total de 417.465 euros (dans le cadre de l'Association pour la Garantie des Dépôts, ndlr), qui étaient largement couverts par des provisions. Avant la décision de provisionner les risques particuliers de 2009, le bénéfice de notre activité était sensiblement le même qu’en 2007 », précise le rapport annuel.

Charles Wagener prend la tête

C’est Charles Wagener, numéro deux de l’établissement jusqu’à présent, qui assume désormais la direction. Active dans l’octroi de crédits hypothécaires, Fortuna Banque nous a fait part de son intention de développer ses métiers de private banking.

Agé de 47 ans, Nicolas Rollinger avait notamment succédé à son père Paul, à la tête de la banque. Il a étudié l’économie à Bruxelles, ainsi que le marketing/art direction. Pendant cette phase de transition, il continue de diriger Equinox Productions, une société de production de films, sa grande passion. Au sujet de son avenir, Nicolas Rollinger dit examiner plusieurs projets.