Le départ de Nicolas Buck de VBS avait été annoncé il y a deux semaines. (Photo : Charles Caratini / archives)

Le départ de Nicolas Buck de VBS avait été annoncé il y a deux semaines. (Photo : Charles Caratini / archives)

« Le beau projet » de Nicolas Buck s’appelle Seqvoia. Le Luxembourgeois l’a annoncé, ce mardi, à l’occasion d’un point presse organisé dans les locaux de l’entreprise, en présence de Claude Strasser, directeur général de l’Entreprise des P&T, qui vient de monter à 90 % dans le capital de VBS (Victor Buck Services).

Le départ de Nicolas Buck de VBS avait été annoncé il y a deux semaines.

En quête d’un nouveau défi entrepreneurial, il dirigera l’entreprise avec Renaud Jamar de Bolsée, son associé dans la création de VBS, il y a 12 ans. Les deux hommes détiennent 66 % du capital (via la structure R&N Invest) de Seqvoia, aux côtés de Victor Buck Services (34 %).

Liens avec VBS

« Seqvoia est une société de fabrication de logiciels pour les fonds d’investissement », explique Nicolas Buck.

Les liens avec VBS, spécialisée dans la diffusion d’informations financières et établie dans le même immeuble que Seqvoia à Capellen, restent très étroits. Les futurs huit salariés de Seqvoia, opérationnels à partir de début novembre, sont des employés de VBS.

La nouvelle société mise d’ailleurs en premier lieu sur le logiciel FundD, développé chez VBS, pour se lancer.

FundD permet aux sociétés de gestion d’établir leur KIID (Key Investors Information Document), un document obligatoire de deux pages, mis à la disposition des investisseurs pour les informer sur les principales caractéristiques des fonds d’investissement.

CA : 2 millions d’euros

Le KIID remplace le prospectus simplifié et s’impose, depuis le 1er juillet 2011, dans le cadre de la directive Ucits IV.

« FundD nous assure déjà un chiffre d’affaires annuel de 2 millions d’euros. Nous sommes leaders, avec une part de marché d’environ 30 %, et environ 94.000 KIID déjà établis », explique Nicolas Buck.

L’ancien patron de l’imprimerie Victor Buck compte notamment convaincre les institutions financières de transférer à Seqvoia l’établissement de leur KIID. Le document est souvent réalisé par les services informatiques internes, parfois à partir de simples fichiers Word.

Pour la suite, tous les espoirs sont permis. « Nous comptons sur d’autres opportunités. Nous restons en éveil pour trouver d’autres perles à enfiler dans Sevqoia », commente Renaud Jamar. « Nous pouvons développer des produits complètement différents », assure Nicolas Buck