Le nouveau texte de la loi sur la nationalité tient compte dans ses grandes lignes des propositions et autres exigences formulées par le CSV. (Photo: DR)

Le nouveau texte de la loi sur la nationalité tient compte dans ses grandes lignes des propositions et autres exigences formulées par le CSV. (Photo: DR)

Le ministre de la Justice, Félix Braz, présentera ce vendredi au conseil de gouvernement le projet de réforme de la loi sur la nationalité, après – comme l’a indiqué 100,7 – qu’un accord sur ce texte soit intervenu entre la coalition et le CSV, le principal parti d’opposition.

Cette réforme reprend de nombreux points tirés du projet de loi que le chef de la fraction du CSV à la Chambre, Claude Wiseler, avait déposé l’an dernier, dans le cadre du référendum et de la question de droit de vote à accorder ou non aux résidents étrangers, lui-même inspiré d’un projet de loi qu’avait rédigé François Biltgen en 2013.

Par rapport à la loi actuellement en vigueur, la réforme prévoit de faciliter l’acquisition de la nationalité luxembourgeoise, notamment via une clause de résidence ramenée de 7 à 5 ans.

Il prévoit aussi l’introduction d'un «droit du sol» pour les enfants de parents immigrés nés au Luxembourg et un allègement des conditions d’obtention de la nationalité pour les résidents étrangers vivant au Grand-Duché depuis plus de 20 ans.

Enfin, les deux parties s’étant entendues sur la langue comme facteur d’intégration et non d’exclusion, les exigences en matière de pratique du luxembourgeois seront maintenues mais elles aussi allégées.