Ce dimanche, les Thionvillois seront une nouvelle fois appelés aux urnes pour le second tour des élections municipales lors duquel ils devront départager Bertrand Mertz (PS), maire de 2008 à 2014, et Anne Grommerch (Les Républicains, ex-UMP) qui lui avait ravi sa place l’an dernier mais dont l’élection avait été invalidée par le Conseil d’État.

Le match qui aura lieu ce week-end s’annonce serré, même si Anne Grommerch a pris un peu d’avance à l’issue du premier tour, dimanche dernier. Avec 46,77% des suffrages, elle a devancé Bertrand Mertz (40,96%) de 751 voix, soit dix fois plus que l’écart qui les avait séparés l’an dernier.

«Ne pas voter, c’est se priver de voix pour cinq ans. Et si on exprime pas de choix, on n’a pas ensuite le droit de râler», a déclaré cette semaine – dans un débat organisé par nos confrères du Républicain Lorrain – Betrand Mertz qui, comme sa rivale, a bien noté que près d’un électeur sur deux ne s’était pas déplacé aux urnes la semaine passée, peut-être du fait d’une «campagne de caniveau», comme l’a déclaré Anne Grommerch.

Les abstentionnistes possibles arbitres

Mais les vérités d’un premier tour n’étant pas celles d’un second, l’un et l’autre comptent sur cet électorat qui pourrait se mobiliser pour cette finale, plus sans doute que sur le report des voix des électeurs des autres listes éliminées au premier tour.

À gauche, les 3,54% de suffrages confondus des listes de Force ouvrière et du Front de gauche ne suffiraient par à Bertrand Mertz pour effacer son retard du premier tour tandis qu’à droite, le Front national avec ses 8,71% obtenus à l’issue du premier scrutin a appelé à voter blanc et donc à ne pas soutenir Anne Grommerch.

Verdict ce dimanche en fin d’après-midi.