La future extension présentera une façade largement vitrée. (Illustration: WW+)

La future extension présentera une façade largement vitrée. (Illustration: WW+)

«Nous sommes parfaitement dans les temps, et grâce à une synergie exceptionnelle d’efficacité, nous sommes parvenus à faire sortir de terre en six mois le gros œuvre de l’extension du centre commercial», déclare Max Koster, manager du City Concorde.

Depuis avril 2017, quelque 17.500m3 de terre ont été excavés, 150 pieux posés, 6.000m3 de béton coulés et 713.000kg d’acier d’armature installés. Tout ceci pour construire les 12.000 m2 bruts de surface supplémentaire que représente la nouvelle extension.

L’ouverture officielle de l’extension est donc toujours programmée pour la mi-novembre 2018. C’est l’association momentanée entre CDCL, Gio et Mabilux qui est en charge du chantier de l’extension dont la conception architecturale revient au bureau WW+, qui travaille en collaboration avec les ingénieurs des bureaux Simon Christiansen et Siegel Schleimer. «Actuellement, nous sommes en train d’installer la partie technique au sous-sol et prochainement vont commencer les aménagements intérieurs et extérieurs», détaille Max Koster.

De nouveaux commerces

Cette extension, qui représente un investissement de 50 millions d’euros, accueillera une vingtaine de nouvelles cellules commerciales, dont «95% sont déjà attribuées». On pourrait y découvrir, entre autres, un espace beauté de 400m2, «un urban spa comme on en trouve dans de nombreuses capitales européennes», explique Max Koster. Cet espace sera géré par un seul et même exploitant «qui se trouve déjà dans nos murs», a-t-il précisé.

Côté restauration, c’est le restaurateur qui a déjà le Café des Capucins et L’Avenue qui ouvrira une brasserie française contemporaine au dernier étage de l’extension, profitant ainsi de l’intéressante terrasse sur le toit. «Sur cette terrasse, on trouvera également une surface qui sera réservée pour la salle de fitness exploitée par CK Fitness et un espace public, accessible à tous, pour faire une pause à l’air libre avec une vue agréable.»

La partie existante connaîtra aussi quelques changements. Outre des adaptations d’ordre architectural et de circulation, certains commerces évolueront aussi. C’est ainsi que la brasserie La Belle Époque, présente depuis la création du centre en 1974, fermera ses portes. À sa place viendra une enseigne du groupe Concept+Partners, qui gère déjà Franz, Hitch, etc., avec une offre plutôt orientée bar, complétée par de la petite restauration. Le magasin Smets déménagera et viendra s’installer à côté, libérant ainsi sa cellule actuelle qui sera reprise par RV Chaussures, qui s’agrandira et proposera un magasin de 840m2 exclusivement dédié à la chaussure pour femme.

Un lieu de vie plus qu’un lieu de consommation

Même si le City Concorde se positionne comme une alternative au centre-ville et non pas en concurrence avec les autres centres commerciaux, le marché reste tout de même tendu, avec une offre fortement croissante dans les années à venir.

«Nous envisageons le City Concorde plus comme un lieu de vie que comme un lieu de l’hyper consommation. Notre gestion reste familiale et nous souhaitons garder cette caractéristique. Pour nous, le City Concorde est un lieu où il est possible de venir faire son shopping, mais aussi de faire du sport, de s’offrir un moment de beauté ou de rencontrer ses amis dans les bars et restaurants. C’est pour cela que nous avons mis l’accent dans la nouvelle extension sur la présence de la lumière naturelle dans nos espaces, les vues vers l’extérieur, ainsi que la création de placettes, propices à la rencontre et à la discussion. Nous prêtons aussi attention à faire circuler l’information, en nous considérant comme une plateforme de rencontre, et c’est pour cela que nous menons des partenariats avec des institutions culturelles et des musées qui réalisent dans nos murs des actions en direction des personnes qui fréquentent le City Concorde.»

La présence digitale sera aussi retravaillée, «avec de nouveaux services», explique Max Koster, sans que l’on puisse en savoir plus pour le moment, «pour ne pas se faire doubler par la concurrence».