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 (Photo: Luc Deflorenne)

«On peut s’attendre à une importante diminution de l’offre pour les zones centrales que sont le CBD, le Kirchberg et le quartier de la gare. L’année 2013, au niveau du take-up, devrait être une année dans la norme, avec peut-être une légère diminution de la prise de possession de surfaces par rapport à l’année dernière. La demande est focalisée sur le Kirchberg, avec aussi un intérêt certain pour le Ban de Gasperich.

En 2014, par contre, on considère que 170.000 m2 vont être finalisés. Seulement 11% de ces nouvelles surfaces sont actuellement encore disponibles. On peut donc s’attendre à une baisse de l’offre face à une demande qui, elle, reste stable. En 2015, environ 276.000 m2 devraient être livrés. Il ne reste cependant plus que 110.000 m2 disponibles. Or, nous sommes persuadés que les besoins seront bien plus importants.

Le taux de vacance, à moyen terme, devrait donc tendre vers les 4%, au lieu de 5% actuellement. Aujourd’hui, à cause des exigences des financiers, pas ou très peu de projets spéculatifs peuvent voir le jour. L’évolution du marché laisse supposer que, sans nouveaux développements, les loyers économiques risquent de se rapprocher des loyers faciaux, principalement dans le centre. Des transactions, au niveau du CBD, se font d’ores et déjà à des prix jamais atteints par le passé. Les prix de la location vont augmenter dans les 12 à 18 mois qui viennent.

Pourtant, il reste des surfaces à développer. Je pense notamment à la place de l’Étoile. Dans ce contexte, on peut se demander quand les banquiers rouvriront le robinet du financement. Pour être sûres de pouvoir trouver des surfaces qui répondront à leurs besoins d’ici deux ans, les sociétés doivent entamer des démarches dès à présent, sans quoi elles risquent d’être confrontées à de réelles difficultés. Il y a pénurie. Et la périphérie, dans ce contexte, doit avoir une carte à jouer.»