Les gestionnaires de fonds européens devront trouver des solutions pour rester présents dans la City. (Photo: Shutterstock)

Les gestionnaires de fonds européens devront trouver des solutions pour rester présents dans la City. (Photo: Shutterstock)

Alors que la plupart des oracles financiers prédisent des jours difficiles à la City, une étude du prestataire de services financiers State Street menée auprès de 100 investisseurs institutionnels montre que tout ne sera peut-être pas aussi sombre que prévu.

De manière globale, le portrait est évidemment plutôt sombre. Aujourd’hui, Londres dispose d’un peu plus de 10.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion, ce qui représente 36% du total européen. Parmi les personnes interrogées, 74% estiment que cette manne va se réduire, 29% estimant même la fonte très importante.

Mais, même si le volume d’activité pointe à la baisse, l’étude de State Street montre aussi qu’un quart des spécialistes interrogés (24%) font le pari que de nombreux gestionnaires de fonds basés sur le Vieux Continent envisageront d’ouvrir un bureau au Royaume-Uni pour pouvoir continuer à travailler dans le pays après le Brexit.

Une Place qui compte

La principale raison fournie pour expliquer ce sentiment est que de nombreux investisseurs (59%) voient la place londonienne comme un vaste centre de compétences qui réunit un grand nombre d’experts du monde financier. Un tiers d’entre eux considèrent aussi Londres et le Royaume-Uni comme un lieu agréable pour travailler et vivre.

Autre tendance allant dans le même sens, un tiers (34%) des investisseurs interrogés s’attendent à une augmentation des opérations de fusion & acquisition de la part d’opérateurs européens qui chercheront à acheter des sociétés britanniques pour assurer leur présence dans le Royaume-Uni post-Brexit.