Pour atteindre en 2019 l'objectif de 40% de présence féminine au sein des conseils d'administration dans lesquels l'État est représenté, il faudra encore nommer 115 femmes. (Photo: Licence C.C.)

Pour atteindre en 2019 l'objectif de 40% de présence féminine au sein des conseils d'administration dans lesquels l'État est représenté, il faudra encore nommer 115 femmes. (Photo: Licence C.C.)

Les ambitions du gouvernement peinent à se formaliser sur le terrain de la féminisation des conseils d’administration. Sur les 867 mandats d’administrateurs des établissements publics, des groupements d’intérêt économique (GIE) et des sociétés où l’État détient une participation, seulement 232 reviennent en effet à des femmes. Ces chiffres ont été présentés vendredi par le ministère de l’Égalité des chances dans le 4e rapport intermédiaire censé surveiller cette évolution.

En d’autres termes, la gente féminine ne représente aujourd’hui que 26,76% des sièges de ces instances économiques. Pour atteindre l’objectif de 40% que s’est donné le gouvernement pour 2019, 115 mandats en plus devront être occupés par des femmes durant les deux prochaines années.

Un niveau qui semble difficilement atteignable si l’on regarde le rythme auquel les choses évoluent. En effet, au mois de janvier de cette même année, le 3e rapport intermédiaire de monitoring gouvernemental indiquait le chiffre de 25,66%.

La situation est un peu mieux si l’on regarde les mandats d’administrateurs détenus par l’État. Sur un total de 523, 175 sont occupés par des femmes, soit 33,46%. Ce même pourcentage était de 32,24% il y a six mois.