Les cartes de paiement sont équipées de puces de contrôle depuis 1992. (Photo: AdobeStock / Ni_photo)

Les cartes de paiement sont équipées de puces de contrôle depuis 1992. (Photo: AdobeStock / Ni_photo)

Les cartes de paiement sont équipées de puces de contrôle depuis 1992. En 2005, des clés cryptographiques propres à chaque carte ont été ajoutées, renforçant un peu plus la confidentialité des données. Aujourd’hui, la sûreté des transactions est en passe d’être améliorée. Lors d’un achat sur internet, tout webmarchand exige ainsi de renseigner le code à trois chiffres inscrit au dos de la carte.

Cet élément d’authentification, jusqu’alors fixe, va devenir dynamique. Grâce à un mini-écran alimenté par une batterie, un nouveau code sera généré toutes les heures. En cas de piratage de la carte bancaire à distance par un hacker, ce dernier ne pourra en profiter que durant un très court moment. Certaines banques proposent déjà cette protection additive moyennant un surcoût de 12 euros par an.

Le traditionnel code remplacé par un capteur d’empreintes

La seconde innovation majeure consiste à mieux identifier le porteur de la carte, notamment pour pallier le vol. Le principe revient à ajouter un mini-capteur d’empreintes digitales dans le coin inférieur droit de la carte bancaire. Lors de chaque transaction, le propriétaire approche sa carte du terminal de paiement tout en appuyant l’index ou le pouce sur le capteur.

Un algorithme compare alors son empreinte avec l’image de référence sauvegardée dans la puce cryptée de la carte et décide de valider ou non la transaction. Les tests à grande échelle de ce système, développé par le Groupement des cartes bancaires CB en partenariat avec Idemia et Gemalto, deux acteurs industriels de la sécurité numérique, devraient débuter en 2019.