168.345. Voici le nombre d’infractions relevées depuis la mise en place des premiers radars luxembourgeois, en mars 2016. Parmi elles, 18.147 ont été enregistrées par l’un des six radars mobiles.

Sans surprise, le flash qui crépite le plus est le radar de Merl, installé sur l’A4. Lors du premier bilan en avril, ce radar avait déjà enregistré 10.453 infractions à lui seul.

La plupart des infractions sont toutefois de petits excès de vitesse: moins de 20km/h au-dessus de la limitation. Mais les grands excès ne sont pas pour autant inexistants. Le plus grave dépassement enregistré à ce jour au Grand-Duché était de 104km/h au-dessus de la réglementation.

L’objectif de ces radars est simple: réduire à terme à néant le nombre de morts sur les routes, dont la première cause est la vitesse, selon les données de la Sécurité routière. Les appareils visent ainsi à faire ralentir les automobilistes. Ils mesurent la vitesse des véhicules: 50 mètres à l’approche du dispositif et autant à l’éloignement de la voiture. Les emplacements sont, quant à eux, choisis pour leur dangerosité.

Grâce au dispositif, les services de la police grand-ducale ont tout de même constaté un apaisement général au niveau des vitesses, soulignent les ministres Étienne Schneider et François Bausch en réponse à la question parlementaire des députés du CSV.

En charge du dossier, les ministres de la Sécurité intérieure et des Infrastructures et du Développement durable rappellent également que la vitesse excessive est la cause principale de 45% des accidents mortels en 2015 au Luxembourg. L’année passée, 17 personnes sur 36 au total ont trouvé la mort sur les routes grand-ducales à cause de la vitesse.