Réputés plus chers que dans les régions voisines, les prix de l'immobilier au Luxembourg ne devraient pas connaître de baisses à terme si l'on en croit les résultats de l'étude menée en Europe et aux États-Unis par ING en collaboration avec l'institut de sondage Ipsos.

72% des 500 personnes interrogées au Grand-Duché estiment en effet que le prix des maisons continuera d'augmenter durant les prochains douze mois. Il s'agit du taux de réponse le plus élevé en la matière, ex aequo avec le Royaume-Uni et la Turquie.

Au Luxembourg, cela ne baissera jamais...

75% de personnes interrogées au Luxembourg indiquent même que «les prix des maisons ne baisseront jamais.» Pas étonnant de constater que ceux-ci sont jugés trop chers par neuf répondants sur 10, tant du côté des propriétaires que des locataires.

L'accès à la propriété s'avère dès lors plus compliqué qu'il y a 10 ans pour quasiment l'ensemble des répondants (91%), même si, à la vue des résultats, l'acte de propriété est mieux perçu que la location et que le remboursement de prêts ne semble pas poser de souci majeur au Luxembourg.

62% des résidents questionnés estiment qu'il n'est «ni facile ni difficile» d'honorer leurs obligations vis-à-vis des banques.

Pour les enfants, la Suède 

Ces paramètres de coûts sont contrebalancés par le cadre de vie qu'offre le pays selon les enseignements de cette étude.

Les «chemins courts» en terme de déplacements sont ainsi particulièrement prisés par les propriétaires qui placent ce facteur dans le top 5 motivant leur choix. Luxembourg-Ville présente ainsi le temps de trajet domicile-travail le plus court parmi les capitales européennes avec 23 minutes de temps de parcours en moyenne, toujours selon l'étude ING.

Plus étonnant en revanche, les personnes interrogées indiquent considérer la Suède comme idéale pour élever des enfants, l'Angleterre pour la carrière et la France... pour la retraite.

Si le climat méditerranéen est difficilement importable, les atouts anglais ou de l'Europe du nord dans les matières évoquées sont peut-être des pistes de réflexion pour un pays qui mise plus que jamais sur les jeunes générations pour alimenter son économie.