Les casemates de Luxembourg ont contribué à la croissance de l’activité de tourisme au Grand-Duché. (Photo: David Laurent / archives)

Les casemates de Luxembourg ont contribué à la croissance de l’activité de tourisme au Grand-Duché. (Photo: David Laurent / archives)

Le rapport 2013 du World Travel & Tourism Council (WTTC) sur l’importance économique et sociale de l’industrie du tourisme et des voyages, rendu public ce mercredi, considère ce secteur comme un domaine à haut potentiel pour les 10 prochaines années.

Si, partout dans le monde, le secteur est en croissance, le rapport précise les chiffres pour Luxembourg où la contribution du domaine du tourisme et des voyages a atteint 6,5% du PIB, soit près de 3 milliards d’euros en 2013. Ce sont pas loin de 20.000 emplois (19.688) qui sont concernés, soit 8,7% de l’emploi total. Enfin, le secteur a investi quelque 1,4 milliard d’euros en 2013 (5,7% des investissements totaux) et prévoit une hausse de 5,2% en 2014.

Ce sont chaque année 184 pays qui sont analysés pour l’importance de ce secteur. Le rapport du WTTC note que le marché global du tourisme et des voyages a atteint quelque 7.000 milliards de dollars en 2013 et qu’une hausse de 4,3% est prévue pour 2014, ce qui constituera la cinquième année consécutive de progression.

Les voyages internationaux dopent le secteur

Sur le front de l’emploi, Luxembourg se rapproche des statistiques mondiales, puisque 8,9% des emplois mondiaux le sont dans ce secteur. C’est-à-dire qu’une personne sur 11 qui travaille est employée dans cette industrie.

Le rapport note encore que c’est la demande de voyages internationaux qui dope le secteur et que l’argent dépensé par ces touristes internationaux a augmenté de 3,9% en un an et de plus de 10% en Asie du Sud-Est. «Les marchés émergents d’Asie et d’Amérique latine sont plus que jamais prêts à voyager», note David Scowsill, le CEO du WTTC.

Cependant, l’organisme international souligne l’importance de régimes de visa plus ouverts et de politiques fiscales moins punitives, sans oublier la nécessité, notamment dans la «vieille Europe» de veiller à la qualité des infrastructures et des ressources humaines pour absorber la croissance prévue.