Suite au «non» apporté à la question du référendum sur la participation des plus jeunes à la vie politique, le Parlement des jeunes réclame un large débat public et questionne les partis sur leurs intentions. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Suite au «non» apporté à la question du référendum sur la participation des plus jeunes à la vie politique, le Parlement des jeunes réclame un large débat public et questionne les partis sur leurs intentions. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Faute d’un accord, à travers le référendum, sur l’introduction du droit de vote à compter de 16 ans, le Parlement des jeunes – qui militait pour le «oui» – s’est exprimé ce vendredi en faveur d’un débat visant à déterminer quelles alternatives seraient les plus adéquates pour donner aux jeunes plus de place dans l’espace public et politique.

Il estime que ce débat doit être le plus large possible et qu’il doit intégrer non seulement les partis politiques, les pouvoirs publics et quelques ONG, «mais également  l’ensemble de la population et notamment les jeunes».

Le Parlement des jeunes précise en outre qu’il fera bientôt des propositions dans ce sens, notamment sur la base de la résolution sur l’instruction civique qu’il avait adoptée en mars.

Toujours dans le même esprit, il a pris la décision d’adresser aux partis politiques une lettre leur demandant de développer –  «dans leurs grandes lignes», dit-il – leurs propositions pour une meilleure participation des jeunes à la vie politique.

Le Parlement des jeunes dit espérer que les partis réagiront positivement à cette demande et qu’il accepteront aussi de participer à des rencontres avec ses membres «pour davantage détailler leurs propositions».