Si les encaissements ont progressé de 16,74% dans l’assurance-vie, ils n’ont connu une croissance que de 4,35% dans l’assurance non-vie, durant les trois premiers trimestres de 2017. (Photo: David Laurent / Wide / Archives)

Si les encaissements ont progressé de 16,74% dans l’assurance-vie, ils n’ont connu une croissance que de 4,35% dans l’assurance non-vie, durant les trois premiers trimestres de 2017. (Photo: David Laurent / Wide / Archives)

2017 s’annonce très favorable pour les sociétés d’assurance luxembourgeoises. Les encaissements enregistrés lors du 3e trimestre ont ainsi connu une augmentation de 12,58% par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé le Commissariat aux assurances (CAA), mercredi.

Un résultat qui confirme la bonne dynamique prise par le secteur depuis le début de l’année. En effet, durant les neuf premiers mois, les primes ont enregistré une croissance de 14,93%, toutes branches d’assurances confondues.

Il faut toutefois préciser que cette croissance est inégalement répartie. En effet, si les encaissements ont progressé de 16,74% dans l’assurance-vie, ils n’ont connu une croissance que de 4,35% dans l’assurance non-vie, toujours durant les trois premiers trimestres de 2017.

Les rendements garantis n’attirent pas

Côté assurance-vie, le CAA précise que cette belle croissance est imputable exclusivement aux produits qui offrent des rendements variables, dont les primes augmentent de 38,22%, alors que l’encaissement relatif aux produits à rendements garantis recule de 21,63%. «Ces mouvements sont le reflet du bas niveau persistant des rémunérations susceptibles d’être offertes par les produits à taux garantis et la volonté affichée des assureurs-vie de réorienter leur clientèle vers les produits en unités de compte», analyse l’institution.

Plus en détail, le CAA observe que «le total des provisions techniques des assureurs-vie s’établit à 168,57 milliards d’euros à la fin septembre 2017, en progression de 9,04% par rapport à la fin septembre 2016 et de 1,40% par rapport à la fin juin 2017». La hausse de 2,33 milliards du 3e trimestre 2017 étant exclusivement imputable à la revalorisation des contrats.

Des disparités identiques s’observent dans le secteur de l’assurance non-vie. Ainsi, les assureurs travaillant essentiellement sur le marché luxembourgeois enregistrent une croissance de seulement 3,2%, soit moins de la moitié de celle des sociétés qui opèrent à l’étranger (+ 7,69%), hors assurances maritimes.