Une des bonnes notes du Luxembourg concerne ses résultats en matière d’emploi des jeunes. (Photo: Maison Moderne / Archives )

Une des bonnes notes du Luxembourg concerne ses résultats en matière d’emploi des jeunes. (Photo: Maison Moderne / Archives )

La secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, a présenté ce lundi l’édition 2017 du Bilan compétitivité, élaboré par l’Observatoire de la compétitivité (ODC) et présentant notamment le nouveau tableau de bord mesurant la compétitivité du Luxembourg en comparaison avec les autres États membres de l’Union européenne.

Dans ce nouveau tableau de bord, comptant 67 indicateurs dont 41 entièrement nouveaux, il est mieux tenu compte des aspects à la fois économiques, sociaux et environnementaux de la compétitivité.

Selon les récents résultats présentés, il ressort que le Grand-Duché obtient une quatrième position à l’échelon européen en matière de compétitivité. Il se positionne derrière le Danemark, la Suède et l’Irlande. Parmi nos voisins, l’Allemagne pointe en 11e position, la Belgique est 14e et la France 15e.

Premier pour le social

Le Luxembourg se classe septième pour l’aspect économie, premier pour l’aspect social et neuvième pour l’aspect environnement.

Au niveau économique, il se classe en tête pour le solde public (en % du PIB) et en deuxième position pour le niveau de sa dette publique, également en % du PIB.

Au niveau social, sa première place est notamment liée à la richesse nette par ménage, à l’emploi des jeunes, au niveau de scolarité et à la faiblesse de l’écart de salaires entre hommes et femmes.

Au niveau environnemental, le pays pèche par contre par la part encore détenue par les produits pétroliers dans la consommation d’énergie, la part des énergies renouvelables ou encore la consommation de matières premières par habitant.

Cette nouvelle approche est en ligne avec nos objectifs de croissance qualitative.

Francine Closener, secrétaire d’État à l’Économie

«Le nouveau tableau de bord compétitivité accorde une place plus importante aux indicateurs relevant des volets social et environnemental, reconnaissant ainsi l’importance de ces aspects pour la compétitivité. Cette nouvelle approche est en ligne avec nos objectifs de croissance qualitative pour le Luxembourg», a observé Francine Closener en marge de la publication du rapport.

Depuis 2015, le Bilan compétitivité suit aussi de près l’évolution des cinq nouveaux secteurs prioritaires de développement économique au Luxembourg. D’après les dernières données disponibles, ces cinq secteurs (technologies de l’information et de la communication (TIC), technologies de l’espace, logistique, sciences et technologies de la santé, et écotechnologies) représentent en 2014 environ 10,5% de la valeur ajoutée brute générée au Luxembourg et près de 33.000 emplois dans plus de 2.830 entreprises.