80% des logements construits le seront dans des communes prioritaires, dénommées «Centres de développement et d’attraction». (Photo: DR)

80% des logements construits le seront dans des communes prioritaires, dénommées «Centres de développement et d’attraction». (Photo: DR)

Face à une demande sans cesse croissante en matière de logement et en fonction d’une population qui devrait passer d’ici 2030 de 550.000 à 700.000 habitants, le gouvernement a décidé de mettre les bouchées doubles dans ce domaine dans les prochaines années, comme en témoigne le plan sectoriel dédié à ce secteur, présenté mercredi devant la Chambre par la ministre Maggy Nagel.

Quatrième pilier de la feuille de route du gouvernement en matière d’aménagement du territoire (avec les transports, les paysages et les zones d’activités économiques), le logement devrait voir, dans les 20 prochaines années, 465 hectares de terrains devenir constructibles, dont près de 80% dans des communes prioritaires – dénommées «Centres de développement et d’attraction» –, et 20% dans des communes dites complémentaires.

Les communes prioritaires sont situées autour de la capitale et de l’aéroport du Findel, dans le sud du pays ainsi que dans la Nordstadt. Selon les plans du gouvernement, elles devraient bientôt être rejointes par celles de Schuttrange, Contern, Leudelange et Mondorf-les-Bains.

Des projets pilotes avec les communes

Au total, ce sont 15.000 logements – dont 30% à coût modéré – qui devraient voir le jour et héberger 37.500 personnes. Le plan attend des communes prioritaires une croissance de 20% de l’offre de logements alors que pour les communes complémentaires, cette croissance pourra se limiter à 10%.

Pour mener à bien cette politique, le gouvernement – outre sa volonté d’acheter des terrains pour les rendre constructibles – envisage de déterminer des zones à développer, sous forme de projets pilotes qu’il compte mener avec les communes concernées.

Et pour promouvoir des constructions plus denses, son concept repose sur une norme de 25 unités de logement au sein de zones qui auront été identifiées dans les communes prioritaires et de 20 unités de logement dans celles déterminées dans les communes complémentaires.