Malgré ce léger trou d’air, le groupe maintient ses indications prévisionnelles de croissance. (Photo: SES)

Malgré ce léger trou d’air, le groupe maintient ses indications prévisionnelles de croissance. (Photo: SES)

Résultat en repli pour SES. Au premier trimestre 2013, l’opérateur de satellites luxembourgeois a enregistré un résultat net part du groupe de 141,5 millions d’euros, en recul de 6,4% par rapport à la même période de l’an dernier.

Élément isolé

Le chiffre d’affaires s’est affaissé de 2,1% à 440,8 millions d’euros, tandis que l’Ebita (résultats opérationnels) a baissé de 4,8% à 321,2 millions d’euros. Mais SES attribue cette contreperformance à un élément isolé: «Comme prévu, l’impact lié à l’arrêt définitif des transmissions analogiques en Allemagne à la fin du mois d’avril 2012 est le principal élément affectant la comparaison entre les deux années. Retraités de cet impact, le chiffre d’affaires et l’Ebita sont en forte progression, tandis que la marge d’Ebita est restée stable», explique Romain Bausch, président et directeur général.

«La signature de nouveaux contrats de location de capacités satellitaires et les bonnes performances de la plateforme HD+ ont apporté une contribution notable au chiffre d’affaires et à l’Ebita. La marge d’Ebita sur le chiffre d’affaires réalisé dans le segment des infrastructures, notre cœur de métier, a été robuste à 83,7%», poursuit-il.

Maintien des prévisions

En excluant l’effet de l’arrêt des transmissions analogiques en Allemagne, le chiffre d’affaires aurait progressé de 5,7% à taux de change constant, indique SES.

Malgré ce léger trou d’air, le groupe maintient ses indications prévisionnelles de croissance du chiffre d’affaires et de l’Ebita, comprise entre 4% et 5% à taux de change constants.

«C’est surtout au second semestre 2013 que le chiffre d’affaires est appelé à évoluer, avec une ampleur et un rythme qui seront dictés par le calendrier de lancement des satellites destinés à fournir de nouvelles capacités, ainsi que par l’état de santé de la flotte. Retraité de l’impact lié à l’analogique, le taux de croissance du chiffre d’affaires et de l’Ebita devrait se situer, respectivement, dans une fourchette de 6,5% à 7,5% et de 7-8% », indique le groupe.