La conférence annuelle de l’Alfi sur la distribution transfrontalière de fonds affiche désormais un quart de siècle. Pour sa 26e édition, elle se penchera à nouveau sur les grands défis qui mobilisent le secteur.

L’Alfi Global Distribution Conference rassemblera plus de 600 participants ces mardi et mercredi sur le plateau du Kirchberg. Des professionnels du secteur venus d’Europe et du reste du monde pour prendre la température de la distribution au cœur du marché.

Et c’est dans un climat relativement serein que l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement accueille ses invités. Le patrimoine global net des organismes de placement collectif frôle la barre des 4.000 milliards d’euros et reste en croissance quasi continue.

Virage technologique

Ça ne veut pas dire pour autant que le secteur peut vivre de ses rentes. La révolution digitale frappe à la porte, et le monde des fonds, comme tous les secteurs de l’économie et de la finance, doit se préparer à négocier un très important virage technologique.

L’an dernier, même si ce n’était pas le sujet programmé, le Brexit et ses multiples interrogations s’étaient invités sur le podium d’entrée de jeu et ne l’avaient plus quitté. Il en sera encore question lors de cette édition, même si, cette année, l’effet de surprise a largement eu le temps de se dissiper.

Généralement, la conférence de l’Alfi fait le point sur les grandes tendances internationales et les menaces globales. Il sera donc encore question, cette année, d’évaluer l’impact des postures populistes, la menace du changement climatique et, plus prosaïquement, l’influence de l’environnement des taux d’intérêt et le changement de la demande des investisseurs.

Parmi les nombreux orateurs invités par l’Alfi, certains évalueront les défis et opportunités qui attendent les fonds européens Ucits, et d’autres, le marché américain, relativement ouvert aux fonds européens, dans la nouvelle ère Trump.