Le vignoble luxembourgeois concerne aujourd’hui 1.295 hectares de vignes répartis en 326 exploitations. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Le vignoble luxembourgeois concerne aujourd’hui 1.295 hectares de vignes répartis en 326 exploitations. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Eurostat a livré ce mardi quelques éléments de la dernière enquête sur la structure des vignobles de l’Union européenne (UE), une collecte de données effectuée tous les cinq ans qui permet de surveiller le marché des produits vitivinicoles, ainsi que le potentiel de production des vignobles dans l’UE.

Il en ressort qu’en 2015 l’UE comptait 2,4 millions d’exploitations qui cultivaient 3,2 millions d’hectares de vignes.

À elle seule, l’Espagne détenait 30% de cette surface, devant la France (25%), l’Italie (19%) et, plus loin, le Portugal et la Roumanie (6% chacun).

Toutefois, en matière d’exploitations viticoles, c’est la Roumanie qui en recensait le plus (36% du total de l’Union européenne), devant l’Espagne (22%), l’Italie (12%), le Portugal (9%) et la Grèce (8%).

Appellation d’origine protégée

Quant au Luxembourg, avec 1.295 hectares de vignes répartis en 326 exploitations, il se distingue à deux niveaux.

Premièrement, avec 4 hectares en moyenne par exploitation, il se situe au second rang européen des superficies moyennes par exploitation les plus importantes, derrière la France (10,5 hectares) et devant l’Autriche (3,2 hectares), le Royaume-Uni (3,1 hectares) et l’Allemagne (2,4 hectares).

Deuxièmement, avec l’Allemagne, il est le seul État membre à produire 100% de «vins de qualité», part qui n’est que de 78,2% pour la moyenne européenne.

Par «vins de qualité», Eurostat entend des vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée (AOP) – ce qui vaut pour tous les vins luxembourgeois sans exception – ou d’une indication géographique protégée (IGP).

Mais ces vins de qualité valent aussi pour un secteur qui a beaucoup évolué au siècle dernier, notamment avec l’introduction de la culture de cépages nobles et, depuis une bonne vingtaine d’années, de la réglementation sur les rendements.