Le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, vient de présenter le déjà fameux projet de gare ferroviaire Pont Rouge.

L’ensemble s’intègre dans la stratégie du gouvernement pour une mobilité durable («Modu»), censée adapter l’offre des transports publics afin que la part modale de ces derniers atteignent 25% en 2020.

Chantiers pharaoniques

Le projet de la gare ferroviaire Pont Rouge ne manque pas de souffle! Son objectif: créer un pôle d’échanges-clé au cœur de la capitale. Il permettra de connecter directement le plateau du Kirchberg au rail, mais aussi de gagner, notamment par un système de funiculaire, le centre-ville, le Limpertsberg et les gares de tram… Pharaonique chantier, caressé pour 2017, et moyennant une première estimation de l’ordre de 95 millions d’euros…

En vrac, il faudra créer une gare ex nihilo, des quais, une plate-forme pour traverser les voies prolongées et accéder soit au plateau de Kirchberg soit au Pfaffenthal, un système de navettes pour relier la gare à l’arrêt de tram (boulevard Kennedy), une connexion entre le Pfaffenthal et la gare ferroviaire par un escalier fixe et un double ascenseur pour le transport des personnes à mobilité réduite…

Multimodal rapide

Les CFL prévoient d’alimenter la gare Pont Rouge avec six trains par heure et par sens, entre Luxembourg-Gare et Kirchberg. Tous les trains, venant, d’une part, de la ligne de nord, et, d’autre part, des directions de Thionville/Metz, Esch, Pétange/Longwy, Arlon, seront prolongés jusqu’à ce nouveau point d’arrêt central.

Luxembourg-gare ne sera plus gare terminus. Et donc, la clientèle, nationale et transfrontalière, aura au moins une connexion directe au Kirchberg par heure sans devoir changer de train à Luxembourg-gare.

A priori, le temps de parcours via ce système multimodal serait réduit de quelques minutes, par rapport aux connexions existantes, via les lignes de bus au départ de la gare.