Dans le cadre de la COP21, Déi Gréng ont une nouvelle fois formulé leurs attentes, tant d'un point de vue international que national. (Photo: DR)

Dans le cadre de la COP21, Déi Gréng ont une nouvelle fois formulé leurs attentes, tant d'un point de vue international que national. (Photo: DR)

Déi Gréng se sont réunis ce mardi soir, au Tramsschapp à Luxembourg-ville, pour un congrès exclusivement consacré à la Conférence internationale de Paris sur le climat (COP21) qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre au Bourget.

Cette réunion a été l’occasion pour la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg – qui se rendra à Paris pour le Luxembourg et l’Union européenne dans le cadre de la présidence luxembourgeoise de l’UE – de présenter les priorités et les enjeux de la COP21, tandis que le député Henri Kox a pour sa part évoqué les défis nationaux qui se posent face au changement climatique.

Un message aux politiques

En plus d’une intervention du secrétaire d’État au Développement durable, Camille Gira, et du député européen Claude Turmes, une résolution présentée par la coprésidente du parti – Françoise Folmer – a été adoptée.

«Cette résolution vise à dire aux politiques ce qu’on attend d’eux», a-t-elle indiqué, «à commencer par des initiatives et des mesures visant à maintenir un réchauffement global sous le seuil des 2 degrés.»

L’objectif est aussi de soutenir les fonds climatiques internationaux à destination des pays les plus pauvres. «Il faut leur donner les moyens et la technologie nécessaires pour un développement durable», a martelé la coprésidente de Déi Gréng.

Économie et emploi

À un niveau national, la résolution adoptée plaide encore, et notamment, pour la poursuite du développement de mesures en faveur de la protection du climat, ainsi que sur une réflexion portant sur les conséquences positives de ces décisions en termes d’économie et d’emploi.

À travers le texte adopté, les congressistes ont aussi rappelé leur volonté de voir se poursuivre la réduction des émissions de CO2 du pays et son recours, par le biais de ses voisins, à l’énergie d’origine nucléaire.

Il faut que nous refusions au maximum l’utilisation du nucléaire.

Françoise Folmer, Déi Gréng

Pour Françoise Folmer, il faut «que nous restions conséquents» en invitant le gouvernement – dont font partie Déi Gréng – «à intervenir en France contre la centrale de Cattenom».

Enfin, parmi d’autres points, il a aussi été question de la prochaine réforme fiscale «qui devra encourager toute initiative en faveur du climat et de l’environnement», et d’une étude «transparente» à réaliser par le ministère du Développement durable et des Infrastructures sur le véritable impact pour le pays de son tourisme à la pompe.