Les dépôts clients bilantaires de la Bil ont progressé de 5% à 12,1 milliards d’euros. (Photo: DR)

Les dépôts clients bilantaires de la Bil ont progressé de 5% à 12,1 milliards d’euros. (Photo: DR)

La Banque internationale à Luxembourg (Bil), débarrassée officiellement du boulet Dexia il y a à peine un an, affiche pour le compte du premier semestre 2013 «un net retour à la rentabilité».

La banque de la route d’Esch, désormais détenue (à 90%) par le fonds qatarien Precision capital (et 10% par l’État) enregistre ainsi bond spectaculaire de son résultat net, qui passe de 18 millions d’euros au 30 juin 2012 à 67 millions d'euros un an plus tard, soit plus de 270% de mieux…

Les dépôts clients bilantaires ont progressé de 5% à 12,1 milliards d’euros et les crédits ont enregistré une hausse de 2,1% à 9,8 milliards d’euros. «En dépit d’un environnement macroéconomique national qui reste difficile, les crédits hypothécaires ont progressé de 3,1% au Luxembourg», se réjouit la banque dans son communiqué diffusé ce lundi.

«Au cours des six derniers mois, l’activité commerciale de la Bil s’est révélée particulièrement dynamique», précise encore le texte, qui indique que les différentes annonces en matière d’échange automatique d’informations n’ont pas encore engendré de répercussions significatives sur les performances de la banque privée. «Il faut néanmoins s‘attendre à une certaine volatilité des résultats de ce métier dans les mois à venir», prévient François Pauly, président du comité de direction de la Bil.

Aussi à Bruxelles

Au cours du premier semestre, la banque n’a pas connu de bouleversements majeurs en termes d’effectifs. La banque employait au 30 juin 1.950 collaborateurs et a enregistré 55 nouveaux recrutements.

Parallèlement, deux nouvelles têtes sont venues compléter le management: Carole Wintersdorff, en tant que nouveau secrétaire général et Thierry López, nommé head of risk management.

Au-delà du 30 juin, le principal événement marquant pour la Bil a été l’ouverture, fin août, d’une succursale à Bruxelles, dédiée aux clients privés belges, mais aussi à des independent financial advisers et des family offices.