Monsieur Bauer, quelle est la plus grande transformation à laquelle vous devez faire face au sein de votre entreprise?
«Je parlerais plutôt d’évolution accélérée, dont la plus identifiable est la façon de modéliser les projets en projets BIM. Cette virtualisation complète du projet entame une sophistication de l’outil de composition et une coordination exemplaire au niveau de tous les acteurs, architectes, ingénieurs et tous les autres spécialistes. La modélisation BIM n’étant qu’un outil technique, nous devons réagir à d’autres sollicitations au vu de l’évolution de la planète, l’environnement, l’énergie, mais aussi le social.
Quelle incidence a-t-elle sur votre fonction?
«Cela veut dire que la complexité de notre métier n’est gérable que par le cumul de compétences et que je suis moi-même un des éléments avec quelques compétences particulières, la recherche, l’innovation, la composition.
Quels sont les outils que vous utilisez pour y répondre?
«Notre gestion étant collective, elle mobilise toutes les compétences internes ou externes pour nous maintenir au ‘state of the art’ dans les domaines soit du BIM, mais aussi d’autres défis tels que la circular economy.
Quelle est l’incidence auprès de l’organisation de l’entreprise?
«Davantage de partage et recherche de compétences et une bonne communication et interaction.
Comment contribuez-vous à adapter l’organisation de l’entreprise à cette transformation?
«Je suis ouvert aux suggestions de mes associés et suis d’avis que la complémentarité de nos compétences sert à l’évolution du bureau.
Comment envisagez-vous de vous transformer?
«Ayant l’âge où d’autres ont déjà pris leur retraite, je me concentre davantage sur le ‘core business’ de l’architecture, c’est-à-dire la création en stimulant l’éclosion de multiples idées. Mon expérience devrait participer à trouver une réponse adéquate aux sollicitations de notre client et son contexte.
Comment faire adhérer le comité de direction, le conseil d’administration à cette transformation?
«Nos organes de décision étant compacts, sept associés, dont trois gérants, facilitent le dialogue et les décisions (small is beautiful).»