Dans la capitale, les commerces ne doivent pas s’attendre à une quelconque hausse des impôts. Du moins de la part de la commune. (Photo: Anthony Dehez)

Dans la capitale, les commerces ne doivent pas s’attendre à une quelconque hausse des impôts. Du moins de la part de la commune. (Photo: Anthony Dehez)

Ce n’est pas une grande surprise. Néanmoins, les commerces et les sociétés implantés dans la capitale peuvent s’en réjouir: la coalition DP-CSV «ne songe pas à augmenter» le facteur multiplicateur, déclarait l’échevin en charge des finances, Laurent Mosar (CSV), lors de la dernière séance du conseil communal du 11 décembre.

Le facteur multiplicateur est un taux fixé par le conseil communal des différentes communes, qui fait partie des paramètres qui déterminent la somme de l’impôt commercial que les entreprises — bénéficiaires — doivent verser à l’Administration des contributions directes.

De quoi réjouir la directrice de l’Union commerciale de la Ville de Luxembourg (UCVL), Anne Darin-Jaulin, selon qui une augmentation n’aurait pas été «pertinente». Même si l’annonce de la nouvelle majorité ne surprend pas, «en tout cas nous sommes contents, c’est clair», déclare-t-elle.

Exemple

Tandis que l’ancien conseil communal avait déjà voté et maintenu le taux à 225% pour l’année 2018 avant les élections du 8 octobre, les commerçants peuvent être rassurés que le taux n’augmentera donc pas au-delà de l’année prochaine.

En maintenant ce taux à 225%, la Ville de Luxembourg reste, à ce niveau-là, la commune la plus compétitive du pays, aux côtés de Niederanven, Schuttrange et Sandweiler. Le taux le plus élevé — actuellement 350% — sera en vigueur l’année prochaine, notamment à Differdange, Dudelange, Schifflange, Mamer, ou encore Boulaide.

Par exemple: un commerce qui dégage, après abattements et application du taux de l’impôt commercial communal de 3%, une base d’assiette imposable de 10.000 euros devrait payer 22.500 euros d’ICC dans la capitale, contre 35.000 euros à Differdange.