En attendant de se regrouper dans de nouveaux locaux, les équipes vont agir sous un label unique. (Photo: Chambre de Commerce)

En attendant de se regrouper dans de nouveaux locaux, les équipes vont agir sous un label unique. (Photo: Chambre de Commerce)

«Sur un marché de plus en plus concurrentiel et de plus en plus réglementé, la recherche de partenariats s'impose comme une solution pertinente pour créer des synergies et réaliser des économies d'échelle au profit de l'optimisation de l'offre de formation et surtout de leur qualité», a indiqué Michel Wurth, le président de la Chambre de commerce, lors de la présentation à la presse de «House of Training», le 5 novembre.

Cette nouvelle marque active dans la formation professionnelle est née du rapprochement de deux poids lourds de la formation continue: la Luxembourg School for Commerce (LSC) de la Chambre de commerce et l'Institut de formation bancaire du Luxembourg (IFBL), l'organisme de formation de l'ABBL (Association des banques et banquiers du Luxembourg).

Une structure indépendante dès 2016

La House of Training ambitionne de devenir le partenaire de référence en matière de formation professionnelle continue pour l'économie luxembourgeoise. Un marché sur lequel sont actifs 350 acteurs agréés. Trois missions prioritaires lui ont été confiées: accompagner les entreprises dans la formation de leurs collaborateurs dans l'optique d'un renforcement continu de la compétitivité, proposer des actions de formations professionnelles continues pertinentes aux particuliers, enfin, renforcer la collaboration avec les partenaires tels que les institutions publiques et les associations professionnelles afin de se positionner comme une plateforme de compétences offrant des formations certifiantes de qualité. Pour l'heure, ces ambitions se concrétisent via la création d'une identité visuelle commune, des catalogues de formation flanqués de cette nouvelle effigie et la création d'un site internet commun: www.houseoftraining.lu.

Voilà pour le volet «public», mais en coulisses les équipes planchent sur leur rapprochement et des synergies. «L'idée est, dès 2016, d'installer les deux équipes, soit une dizaine de collaborateurs pour la LSC et une quinzaine pour l'IFBL, dans des locaux communs, peut-être en lieu et place de Luxinnovation qui devrait prochainement déménager», explique Gérard Eischen, directeur de la LSC. Les deux entités seront alors réunies sous l'égide d'une fondation, en l'occurrence celle déjà existante de l'IFBL. Cela dit, les deux partenaires conserveront leur autonomie en ce qui concerne les formations, chacun des deux piliers sera dirigé par un directeur.

Continuer à fédérer

«Notre ambition est de mener une politique expansive, notamment dans le domaine de l'e-learning, ce qui implique des investissements qu'ensemble nous pourrons envisager.» D'autres acteurs pourraient également rejoindre le duo, notamment la Chambre des métiers, une fusion avec la Chambre de commerce étant envisagée. D'ici là, les personnes intéressées par une formation peuvent déjà consulter l'offre 2015. Les deux organismes ont étoffé leurs offres respectives.

L'an prochain, la LSC s'enrichit de 27 nouvelles formations, notamment dans le domaine des ressources humaines et de l'innovation/créativité (avec Luxinnovation et le CRP Henri Tudor). Des formations qui s'accompagnent également d'une diversification linguistique, avec des cours en langue allemande. De son côté, l'IFBL annonce 450 «cours à la carte» en perpétuelle évolution afin de coller aux évolutions réglementaires. Et cela dans des domaines comme le private banking, la compliance, les fonds d'investissement ou bien encore les family offices.