Le centre financier de Dublin a été particulièrement en verve au dernier trimestre 2016. (Photo: Licence CC)

Le centre financier de Dublin a été particulièrement en verve au dernier trimestre 2016. (Photo: Licence CC)

Les dernières statistiques publiées ce lundi par l’association européenne de l’industrie de la gestion d’actifs (Efama), pour l’ensemble de l’année 2016, montrent que les concurrents du Luxembourg continuent de grignoter (un peu) de terrain, comme cela avait déjà pu être observé à la fin du 3e trimestre 2016.

Ainsi, la part de marché globale du Luxembourg pour l’ensemble du secteur glisse de 26,4% (à la fin du 3e trimestre) à 26,2% trois mois plus tard. Elle était de 27,9% au 31 décembre 2015. Ça reste encore près du double de la part du plus proche poursuivant, l’Irlande, qui semble, ces derniers mois, avoir principalement bénéficié du mouvement de balancier. Sa part de marché est passée de 14,2% à 14,7% au cours du dernier trimestre 2016.

Stabilité sur l’alternatif

C’est surtout en termes de fonds Ucits que Dublin a tiré son épingle du jeu, avec une part de marché passée de 17,4% à 18,2%, alors que dans le même temps, celle du Luxembourg s’érodait de 36,6% à 36%, soit tout de même encore le double. La situation n’a donc évidemment rien d’alarmant, mais on ne doute pas que les dirigeants de l’Alfi sauront néanmoins se montrer attentifs à cette évolution.

Sur le front des fonds alternatifs, l’Allemagne domine toujours largement le marché, dont elle s’accaparait, fin 2016, 28,4% (contre 28,5% trois mois plus tôt). Elle devance la France (qui passe de 17,8% à 18%) et les Pays-Bas (qui reculent de 14,1% à 13,9%). Le Luxembourg pointe toujours en quatrième position, avec une part de marché stable à 10,7%.