La plateforme Digital Lëtzebuerg rassemblera, selon une configuration variable, les acteurs publics et privés de l’ICT. (Photo: DR)

La plateforme Digital Lëtzebuerg rassemblera, selon une configuration variable, les acteurs publics et privés de l’ICT. (Photo: DR)

Deux semaines après que les principaux acteurs des technologies de l’information et des communications (ICT) du Grand-Duché aient décidé de se regrouper au sein d’une fédération dénommée DigitaLuxembourg – qui sera officiellement lancée en juillet –, le gouvernement a donné ce mercredi son feu vert à la mise en œuvre d’une stratégie numérique pour le Luxembourg baptisée quant à elle… Digital Lëtzebuerg.

Objectif avoué: renforcer et consolider à terme la position du pays dans le domaine de l’ICT et hisser le Luxembourg en réel centre d’excellence high-tech.

Aux yeux de l’exécutif, la stratégie Digital Lëtzebuerg doit englober des sujets aussi divers que l’informatisation des services de l’État, les compétences numériques, l’adaptation des instruments de soutien financier, le développement de nouvelles niches de compétences et celui de nouveaux marchés.

La méthodologie retenue vise la valorisation des initiatives en cours dans les différents secteurs, initiatives que le gouvernement souhaite voir regroupées dans une stratégie globale pour augmenter leur visibilité.

Une stratégie, quatre piliers

La présidence de ce projet sera exercée par les ministères des Communications et des Médias, de l’Économie et des Finances. En charge des orientations politiques de ce projet, elle chapeautera une cellule de coordination et de développement – composée de membres de ces trois départements. Ce sera le comité exécutif de cette stratégie et il prendra en charge sa coordination. Cette cellule sera en outre chargée du travail de définition et de mise en œuvre de la stratégie et de sa promotion.

Troisième pilier de cette stratégie, la plateforme Digital Lëtzebuerg rassemblera selon une configuration variable, les acteurs publics et privés de l’ICT. Selon le souhait formulé par le gouvernement, elle sera un lieu d’échange qui reprendra et débattra des idées injectées par la cellule de coordination et développera ses propres idées selon le principe de la «cross-fertilisation» intersectorielle.

Enfin, des action teams – ou cellules thématiques – feront partie intégrante de l’élaboration de la stratégie et de sa mise en œuvre. Une cellule pourra être soit un acteur public, soit un acteur privé, soit une association des deux, selon le sujet et les besoins. «Son focus pourra varier d’un sujet vaste correspondant à un axe prioritaire dans un secteur spécifique, d’un chantier horizontal ou encore d’un sujet ponctuel», a encore indiqué le gouvernement mercredi, à l’issue de sa réunion en conseil.