Fabrice Lallemand, François Dorland et Jean-Marc Fandel entendent dépasser le stade du simple conseil. (Photo: Maison Moderne Studio)

Fabrice Lallemand, François Dorland et Jean-Marc Fandel entendent dépasser le stade du simple conseil. (Photo: Maison Moderne Studio)

On connaît désormais la nouvelle occupation professionnelle de Jean-Marc Fandel, qui avait quitté sa fonction de CEO de Cetrel en juin dernier. Il s’est associé avec François Dorland et Fabrice Lallemand pour créer la société «FDL - Partners for growth».

La structure spécialisée dans le conseil et la gestion veut permettre aux structures luxembourgeoises, notamment les holdings, de dépasser le stade de l’optimisation fiscale pour déployer une logique industrielle et donc créer de la valeur sur le long-terme.

Questions de gouvernance….

«Notre offre est nouvelle dans la mesure où elle apporte un service de développement d’affaires complet», déclare Jean-Marc Fandel à paperjJam. «Nous voulons en effet assurer la responsabilité de nos conseils et de leur mise en œuvre à travers un rôle actif au niveau du conseil d’administration, voire de la gestion journalière.»

En proposant à leurs clients de siéger dans les «boards», les associés de FDL entendent également revaloriser le rôle de l’administrateur indépendant.

La composition de ces C.A devient d’ailleurs une question d'importance, dans la mesure où cet organe ne doit plus se limiter à débattre d’obligations légales, mais est appelé à exercer un rôle stratégique et financier.

….et de stratégie.

Cet appel à la gouvernance effective de la part des C.A. rejoint la volonté des autorités de doter les structures luxembourgeoises de davantage de substance locale….et donc de compétences. «Nous constatons souvent des fractures multiples dans la chaîne actionnaire-administrateur-management», ajoute François Dorland. «Cela se traduit par une certaine solitude pour chacune des parties, alors qu’un alignement est nécessaire pour exécuter la stratégie qui a été validée par le conseil d’administration.»

Pour assurer la communication entre ses différentes parties prenantes et faire en sorte que la stratégie soit bien concrétisée, les trois associés articuleront leurs services sur la notion de «et» et non de «ou»: le conseil et l’exécution; accompagner le C.A. et concrétiser ses décisions; déivrer des conseils en ingénieries et les intégrer.

Engagement luxembourgeois

Actifs sur la place financière depuis plusieurs années, les associés de FDL veulent s’adresser à des investisseurs privés, des sociétés de participation voire des entreprises familiales qui agissent souvent sur plusieurs juridictions. «Nous voulons encourager nos clients à adopter un développement industriel de leurs activités via leur structure luxembourgeoise ou attirer de nouvelles sociétés pour s’établir au Grand-Duché dans une optique de conquête du marché européen», note Fabrice Lallemand.

FDL veut, par ricochet, participer activement aux discussions sur les développements de l’économie du pays, notamment via différents groupes de travail. Et les trois associés de se placer du côté de «ces mouvements qui ne baissent pas les bras, mais qui, avec un réalisme optimiste, développent des initiatives qui ont un impact sur la vie économique du Luxembourg et de ses dirigeants.»