Yves Gordet est directeur-adjoint de la CLC. (Photo: archives paperJam)

Yves Gordet est directeur-adjoint de la CLC. (Photo: archives paperJam)

Jean-Claude Juncker n'a pas fait l'unanimité avec son discours sur l'état de la Nation. Après la Chambre de commerce, qui a déploré l'absence de mesures plus radicales pour réduire la dette et les déficits, la CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce) estime être restée à l'écart des préoccupations du Premier ministre dans son allocution de ce mercredi matin.

«À aucun moment, Jean-Claude Juncker n'a parlé des services marchands ce matin, de l'économie réelle en fait. Je trouve ça curieux», déplore Yves Gordet, directeur-adjoint de la CLC.

Le responsable regrette également l'annonce d'une hausse de la TVA à compter de 2015. «Cela risque de freiner l'attractivité du Luxembourg à l'intérieur de la Grande-Région. Cela concerne de nombreux secteurs, dans le commerce, mais aussi dans les services informatiques.»

Enfin troisième point, la CLC aurait souhaité que Jean-Claude Juncker annonce la mise en place d'une véritable politique de croissance. «Nous voulons une véritable politique volontariste, de croissance, qui permettrait de remplir les caisses de l'État. Nos membres veulent s'insérer dans une perspective de croissance.»