La préparation est livrée sous forme d’une poudre à passer au shaker allongée de 500 millilitres d’eau ou dans des bouteilles prêtes à consommer. (Photo: Fotolia / Jiri Hera)

La préparation est livrée sous forme d’une poudre à passer au shaker allongée de 500 millilitres d’eau ou dans des bouteilles prêtes à consommer. (Photo: Fotolia / Jiri Hera)

On reconnaît désormais un vrai geek à ce qu’il mange: de la poudre secouée dans un peu d’eau. Ces mixtures cartonnent aussi auprès des sportifs et des gens (très) pressés. Normal, puisque les repas en poudre répondent à deux besoins majeurs: le gain de temps et la recherche d’une nourriture saine et équilibrée. On peut y ajouter un troisième argument, l’économie, puisqu’un repas complet – entrée-plat-dessert – revient à 3 euros environ. Un repas qui s’ingère plus qu’il ne se déguste d’ailleurs, les textures et les saveurs étant encore relativement limitées.

Pour vous faire une idée d’un «plat» smart food, imaginez une bouillie pour bébé, avec une base d’avoine, parfois quelques graines ou morceaux d’amandes à croquer et un arôme doux obtenu à partir de fruits, graines ou légumes déshydratés. La préparation est livrée sous forme d’une poudre à passer au shaker allongée de 500 millilitres d’eau ou dans des bouteilles prêtes à consommer. La smart food se décline même en barres.

Une approche scientifique pour des repas équilibrés

Vitamines, nutriments, fibres, minéraux, Nicolas Robaux est tombé dedans en 2015 et tient un blog de référence sur le sujet. Incollable sur le thème, il parle de nourriture scientifique: «Les fabricants s’appuient sur les recommandations nutritionnelles et les valeurs de référence (VNR) définies par la Commission européenne.» Autrement dit, vous évitez tout risque de carences ou d’excès alimentaires.

Même si aucune étude ne l’a prouvé, l’argument est d’autant plus intéressant qu’il s’oppose aux dérives de la malbouffe. En plus de promettre un dosage savant, la smart food est généralement bio, sans OGM, voire sans gluten et vegan. Le mouvement vient tout droit de la Silicon Valley, où il a été impulsé par un ingénieur, Rob Rhinehart, avant de devenir l’onction divine des geeks ou l’ambroisie du futur.