«Les frais liés aux modifications techniques nécessaires à apporter aux véhicules concernés seront totalement pris en charge par les constructeurs», affirme le ministère de l’Économie. (Photo: DR)

«Les frais liés aux modifications techniques nécessaires à apporter aux véhicules concernés seront totalement pris en charge par les constructeurs», affirme le ministère de l’Économie. (Photo: DR)

Dans un encart publié cette semaine dans la presse écrite, le groupe Losch – importateur au Luxembourg des marques du groupe Volkswagen – a indiqué qu’il avait tout mis en œuvre, depuis plusieurs mois, pour «rétablir la confiance» de ses clients.

Et ce, en mettant à jour les logiciels des moteurs concernés par ce qu’il appelle «la problématique des émissions de NOx», autrement dit, l’affaire du dieselgate révélée en septembre 2015 par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), pour laquelle le gouvernement luxembourgeois a déposé en janvier dernier une plainte contre X.

Aujourd’hui, sur quelque 32.000 véhicules concernés par ces logiciels truqués, 23.000 interventions auraient déjà été réalisées, pour la plupart sur des Volkswagen (55%) et des Audi (27%), selon une porte-parole du groupe Losch, et dans une moindre mesure sur des Skoda (10%) et des Seat (8%).

Celui-ci a encore souligné que les clients restants avaient été contactés par courrier individuel et qu’ils étaient toujours invités à prendre contact avec le concessionnaire officiel de leur choix pour une opération «de moins d’une heure, entièrement gratuite, et n’impactant pas les performances du véhicule».

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Les actions de rappel initiées par les constructeurs automobiles sont coordonnées au Luxembourg par l’ILNAS  <a href="https://t.co/keX9QF19PC">https://t.co/keX9QF19PC</a></p>&mdash; MinEconomyLux (@MinEcoLux) <a href="https://twitter.com/MinEcoLux/status/932992279748468736?ref_src=twsrc%5Etfw">21 novembre 2017</a></blockquote>
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Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que le gouvernement a indiqué pour sa part ce mardi que l’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services (Ilnas) assurera, à partir du mois de décembre 2017, l’identification et la notification des propriétaires de véhicules immatriculés au Luxembourg et concernés par un rappel de la part d’un constructeur.

Selon un communiqué du ministère de l’Économie, sur base des numéros de châssis des véhicules à rappeler, le département de la surveillance du marché de l’Ilnas identifiera les véhicules immatriculés au Luxembourg et informera chaque propriétaire par courrier.

«Les frais liés aux modifications techniques nécessaires à apporter aux véhicules concernés seront totalement pris en charge par les constructeurs», ajoute encore le ministère, soulignant que les agents de l’Ilnas assureront également le suivi de ces rappels.

L’objectif de ce service est, selon le gouvernement, de «contribuer à la lutte contre la concurrence déloyale entre les constructeurs automobiles».