Les activités du LNS vont continuer à se développer, notamment après la finalisation de la deuxième phase de son site de Dudelange, en juillet 2017. (Photo: paperJam / Archives)

Les activités du LNS vont continuer à se développer, notamment après la finalisation de la deuxième phase de son site de Dudelange, en juillet 2017. (Photo: paperJam / Archives)

Le Laboratoire national de santé (LNS), dont le mandat de directeur par intérim du professeur Philippe Hartemann vient d’être prolongé pour un an, vient de voir valider son plan stratégique 2016-2018 par son conseil d’administration.

Le but de ce plan est de mettre cet établissement public en conformité avec les missions définies par la loi d’août 2012 et de préciser ses objectifs pour les prochaines années.

Partenaire de l’Alupse

Parmi ceux-ci, dans le cadre du projet de service d’accueil pour les victimes de violence, dénommé «Opferambulanz», ce service devrait pouvoir faire face à une augmentation de la demande, créer de nouvelles activités et dégager des synergies avec le service médico-judiciaire et les autres départements du laboratoire grâce à la réintégration du service d’identification génétique dans la deuxième phase du nouveau bâtiment du LNS à Dudelange.

Partenaire depuis peu de l’Association luxembourgeoise pour la prévention des sévices à enfants (Alupse), le LNS pourra également à l’avenir, sur demande du pédiatre social de l’association, évaluer des lésions ou des traces suspectes résultant de la négligence ou de la maltraitance d’un mineur, déterminer la cause et les circonstances de ces traces ou de ces lésions, collecter et préserver des preuves chez des mineurs victimes d’abus et travailler en réseau avec d’autres structures médicales et judiciaires nationales et internationales selon les besoins.

Le Centre national de génétique annoncé

Autre objectif, le projet de Centre national de génétique qui doit être créé cette année encore – avec le statut de centre diagnostique de la part de la Caisse nationale de santé (CNS) – et sera érigé au centre du LNS. Pour la bonne mise en œuvre de ce projet, un groupe de travail formé des différents acteurs et clients concernés a été constitué au sein du Plan national cancer.

Quant aux autres missions du LNS, dont celle de contrôle microbiologique et celle de laboratoire de référence, elles seront amplifiées, notamment dans les domaines de la résistance aux antibiotiques, de la toxicologie, du biomonitoring et du contrôle alimentaire.

À cela s’ajoutera encore le déménagement de la biobanque (IBBL) et du service vétérinaire, toujours dans le cadre de la deuxième phase du nouveau bâtiment du LNS à Dudelange, en juillet 2017.

Déposé au ministère de la Santé, ce nouveau plan stratégique doit encore être validé par la ministre Lydia Mutsch.