Facebook: les médias en cure de désintoxication?
Une enquête menée par Chartbeat, entreprise spécialisée dans l’analyse des données, montre que les médias seraient moins dépendants du trafic en provenance de Facebook. Alors que la dernière mise à jour de l’algorithme du réseau social, qui restreint l’apparition des pages dans le fil d’actualité, laissait présager une hécatombe en termes de trafic pour les médias, le résultat est tout autre. En effet, le trafic global des sites d’information reste relativement stable depuis cette mise à jour. La raison: si l’apport d’audience de la part de Facebook a effectivement baissé, il est compensé par la hausse du trafic provenant de Google. Avec l’intégration du format AMP, les médias respectant cette nouvelle norme bénéficient de la mise en avant par le moteur de recherche. À noter qu’une augmentation de l’audience directe est également constatée, témoignant de la fidélité des utilisateurs à leurs sites préférés.
Conversational commerce: bien, mais peut mieux faire
La voix, un secteur qui porte? C’est en tout cas ce que montre une étude menée par Mastercard. On y apprend que 66% de la population américaine a déjà utilisé un voicebot. En Europe, une personne sur cinq déclare avoir utilisé un agent conversationnel à des fins commerciales (21% pour du shopping, 16% pour des paiements et 7% pour des opérations bancaires). Clairement, le marché n’a pas encore atteint son plein potentiel. On estime qu’il s’élèvera à 40 milliards de dollars aux USA en 2022 (soit 6% de toutes les dépenses en ligne), mais la technologie se heurte toujours à un frein: la confiance des utilisateurs. En effet, le manque de sécurité perçu reste la première cause d’abandon de transaction dans l’e-commerce. Pour Ann Cairns, VP Mastercard: «La voix offre des opportunités business pour créer une expérience client plus rapide, plus simple et plus pratique. Mais elle doit être utilisée de manière responsable. Son rôle est de conduire une expérience sécurisée et fiable qui offre des avantages tangibles.»
Sparkling VR: l’immersion au service du team building
Si l’idée n’est pas neuve – en Asie, les salles d’arcade VR se multiplient et à Paris, Mindout a ouvert en mai dernier la première salle de jeux VR –, le concept est inédit: à l’opposé des codes classiques du gaming, le lieu se veut un écrin convivial. Sur un mode lounge qui mêle jeux, musique et bar, Sparkling VR propose plus de 16 expériences immersives. Inauguré il y a quelques jours, le loft cosy de 300m2 près de Saint-Lazare, qui a choisi de décorer ses murs d’affiches de pub rétro plutôt que de jeux vidéo, mise sur la bonne humeur, l’échange et le sens du collectif pour séduire le public. Si Sparkling VR vise les familles et les jeunes, son business model repose en priorité sur l’offre entreprise: avec un espace de restauration, la présence de canapés et un projecteur de trois mètres sur trois idéal pour des présentations de résultats d’entreprise et, bien sûr, des jeux collectifs favorisant la coopération, Sparkling VR mise à fond sur le team building, afin d’attirer petites entreprises et grands groupes en quête d’idées originales pour souder leurs équipes. Accenture, Ernst & Young et Bpifrance y ont déjà organisé des soirées.
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