L'une des études publiées par le CRP-Santé confirme que le régime méditerranéen serait une sorte de «guide nutritionnel universel» et un véritable exemple à suivre. (Photo: DR)

L'une des études publiées par le CRP-Santé confirme que le régime méditerranéen serait une sorte de «guide nutritionnel universel» et un véritable exemple à suivre. (Photo: DR)

Le CRP-Santé vient de publier les résultats de trois études consacrées à notre alimentation, réalisées par le docteur Ala’a Alkerwi. Elles démontrent que des habitudes alimentaires déséquilibrées seraient à l’origine de risques sérieux de développement de maladies, dont en premier lieu l’obésité et toutes les complications qu’elle peut entrainer pour notre santé.

L’une de ces études démontre le lien qui existe entre la consommation de plats préparés et l’obésité abdominale, évaluée par la mesure du tour de taille. C’est l’une des toutes premières études dans le monde qui met l’accent sur les effets néfastes des plats préparés pour notre santé puisque la plupart des études sur ce sujet n’avaient pour l’instant été menées que sur les aliments et les plats servis en fast-food.

Conclusion: la consommation régulière de ces plats préparés entraine un stockage massif des graisses dans notre organisme – au niveau du ventre – et favorise ce qu’on appelle l’obésité abdominale.

Il y a protéines et protéines

La seconde publication du CRP-Santé évalue quant à elle cinq indicateurs couramment utilisés et qui permettent de définir la qualité de la nutrition et de mieux prévenir l’apparition de maladies chroniques. Elle conclut une fois de plus que le régime alimentaire méditerranéen – à base d’huile d’olive, de noix et d’une consommation modérée de viande – est le plus sain et le plus bénéfique pour notre santé.

Enfin, la troisième publication tirée des travaux du docteur Ala’a Alkerwi aborde l’impact sur notre santé de la consommation de différents types de protéines d’origine animale telles que les œufs, les crustacés, les produits laitiers, le poisson ou la viande. Elle indique qu’une consommation importante de protéines de viande, de poisson et de crustacés entraine une augmentation de l’obésité centrale et abdominale, ce qui n’est pas le cas pour une consommation de protéines dérivées des œufs ou de produits laitiers qui, elles, permettent de maintenir un poids corporel stable.

À signaler enfin que ces trois études ont été réalisées en partenariat avec les universités de Liège, de Caroline du Sud et d’Australie du Sud, à Adélaïde. Elles ont été financées par le Fonds national de la recherche (FNR) et se basent sur une étude réalisée en 2007 et en 2008 auprès de 1.400 résidents luxembourgeois «adultes et en bonne santé».