Le CSV souhaitait une solution avant la Fête nationale. Il ne reste que quelques heures au Premier ministre… (Photo: Olivier Minaire / archives)

Le CSV souhaitait une solution avant la Fête nationale. Il ne reste que quelques heures au Premier ministre… (Photo: Olivier Minaire / archives)

«Dans les conditions actuelles, nous ne sommes pas disposés à proposer un candidat répondant aux divers critères.»

La réponse du CSV adressée, lundi soir, au Premier ministre sonne comme une fin de non-recevoir à la requête du gouvernement.

Celui-ci avait en effet demandé au principal parti d’opposition de proposer une candidate pour le poste vacant au Conseil d’État – suite à la fin du mandat de Viviane Ecker – puisque l’ADR n’avait pu en proposer.

Mais les instances du CSV, réunies lundi, ont choisi de maintenir la position déjà exprimée vendredi par le président Marc Spautz et le président de la fraction Claude Wiseler auprès du Premier ministre, à savoir la demande de réunir les différents partis représentés à la Chambre pour trouver une solution autour d’un consensus.

Le CSV demande ainsi que les partis concernés soient convoqués pour «clarifier la procédure de nomination des conseillers d’État jusqu’à la fin de la législature».

Politiquement, le CSV reste donc cohérent avec lui-même et veut placer le gouvernement face à ses responsabilités.

L’exécutif avait en effet anticipé la réforme du Conseil d’État – en cours sur le plan législatif – en ouvrant le siège vacant aux sensibilités politiques non représentées à la Chambre, dans ce cas l’ADR.

Le gouvernement avait ajouté à ce critère la nomination d’une femme pour respecter la diversité au sein des Sages.

Après le refus de l’ADR, Xavier Bettel s’était tourné vers le CSV… on connaît désormais sa réponse officielle.