«Aucun cas de piratage n’a été signalé au Luxembourg, mais la vigilance reste de rigueur», rappelle l'ABBL. (Photo: 123FR.com)

«Aucun cas de piratage n’a été signalé au Luxembourg, mais la vigilance reste de rigueur», rappelle l'ABBL. (Photo: 123FR.com)

En Belgique, de nombreux utilisateurs de systèmes de banque en ligne ont récemment été victimes de pirates informatiques. Bien qu’aucun cas similaire n’ait été identifié au Luxembourg, l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL) rappelle les mesures de prudence.

«La sécurité en matière d'e-banking est une priorité absolue pour les banques», déclare l’ABBL. Dans la dernière livraison de sa newsletter, l’Association des Banques et Banquiers fait référence à la vague de piratage qui a sévi en Belgique à la mi-août: bon nombre de clients de banques avaient été victimes de fraude sur leur compte bancaire, via un «cheval de Troie» introduit dans leur système informatique.

Bien que «actuellement, aucun cas n'ait été rapporté au Luxembourg», insiste l’ABBL, il paraît opportun à l’association de rappeler aux consommateurs que la sécurité «nécessite également la vigilance de l’utilisateur», car «malgré des systèmes de sécurisation et prévention sophistiqués et améliorés en permanence, certaines tentatives de fraudes aboutissent.»

Précautions d’usage

Dans le cadre d'opérations de banque en ligne, les transactions et les données personnelles sont sécurisées sur trois couches qui se superposent: sur le plan opérationnel, grâce au logiciel e-banking, au niveau de la connexion internet sécurisée et au niveau des serveurs de la banque. «Mais l’utilisateur doit aussi s'assurer de sécuriser son ordinateur et tout appareil permettant de se connecter en ligne (GSM, smartphone, tablette, etc.)», est-il souligné.

L’ABBL distille une série de conseils classiques, mais parfois oubliés (installation de pare-feu, d’anti-virus, mise à jour système…), détaille les techniques utilisées par les pirates (un e-mail soi-disant envoyé par la banque, une page de log-in détournée, l’injection d’un virus de type «cheval de Troie»)…

Et invite le client, confronté à l’exécution d’une transaction en ligne semblant se dérouler de manière inhabituelle (écran sensiblement modifié, messages inattendus, fenêtre «pop-up» demandant de confirmer par un code personnel…), à se déconnecter immédiatement… et à avertir sans tarder le service client de la banque.

«La vigilance reste donc la meilleure des protections», conclut l’ABBL.