Cyrille Gobert - Managing Director - Halian BeLux Crédit Photo: Microtis

Cyrille Gobert - Managing Director - Halian BeLux Crédit Photo: Microtis

Cyrille Gobert, en tant que managing director de Halian BeLux, pouvez-vous nous résumer les défis que vous rencontrez en matière de gestion des ressources humaines?

«Halian est un groupe international actif dans le domaine de la consultance informatique, avec une expertise en matière de déploiement et gestion d’infrastructures. Nous sommes présents au Royaume-Uni, en Belgique et au Luxembourg, ainsi qu’au Qatar et aux Émirats arabes unis. Nous comptons plus de 500 collaborateurs à travers le monde, dont 130 au Grand-Duché. Un des grands enjeux réside dans le recrutement des talents et la fidélisation des compétences au sein de notre structure. Nous devons parvenir à attirer les bons profils depuis l’étranger, d’Espagne, d’Italie, de Grèce, vers le Luxembourg. Nous devons évoluer dans un marché de l’emploi où, d’une part, les compétences se font rares et, d’autre part, les clients souhaitent profiter des meilleurs tarifs. À nous de jongler entre le candidat et le client en veillant à maintenir des marges suffisantes. Dans ce contexte, il faut aussi pouvoir garder les talents en interne, leur offrir des perspectives intéressantes.

 

Comment la digitalisation de la fonction RH soutient-elle votre développement?

«Nous automatisons de plus en plus les processus relatifs à l’administration des ressources humaines. Les procédures de demande et de validation des congés, ou encore la distribution des fiches de salaire, par exemple, sont supportées par des solutions digitales. En deux ans, nous sommes passés d’une centaine de consultants à 145 aujourd’hui. L’équipe en charge de la gestion administrative, y compris des ressources humaines, est constituée de 3 personnes, pour seulement deux équivalents temps plein. Des solutions informatiques de gestion des ressources humaines, comme Gesper Personnel et Gesper Formations de Microtis, facilitent le travail de nos gestionnaires, permettent un meilleur suivi de chaque consultant. De cette manière, elles soutiennent notre développement.

 

Quels sont les grands atouts de tels outils?

«Je pense qu’il est aujourd’hui indispensable de pouvoir s’appuyer sur des outils qui centralisent l’information et offrent un historique relatif à chaque employé. L’automatisation réduit le risque d’erreur et offre de réels gains d’efficience. Dans le domaine de la formation, par exemple, les outils RH facilitent l’introduction de demandes d’aide publique pour le développement des compétences. Ils nous permettent aussi de mieux gérer les assets mis à la disposition des consultants, comme un badge, une clé, une carte carburant, un mobile… On peut aussi gérer tout notre payroll en interne, au départ d’outils adaptés.

 

Quels sont vos projets à venir en matière de digitalisation de la fonction RH?

«Nous entendons automatiser plus encore les procédures liées à la gestion administrative en général, comme par exemple tout ce qui a trait aux timesheets, aux commandes vers nos fournisseurs, ou encore aux demandes de remboursement des notes de frais. La plupart de nos collaborateurs sont chez nos clients, à distance de notre bureau. Le digital permet de faciliter considérablement les échanges, d’accélérer les procédures. Nous sommes toutefois vigilants dans la mise en œuvre de ces outils. La digitalisation ne doit pas pour autant entraîner la perte des contacts existants avec nos consultants chez nos clients. Digitalisation ne doit pas rimer avec déshumanisation.

 

Comment la fonction RH doit-elle évoluer? 

«Elle doit évoluer pour mieux soutenir les enjeux auxquels nous sommes confrontés. La fonction RH doit soutenir la valorisation de l’entreprise vis-à-vis du candidat, faciliter l’attraction des talents. Vis-à-vis de candidats qui viennent de l’étranger, les gestionnaires des ressources humaines vont de plus en plus devoir épauler les nouvelles recrues dans leur transfert, en les guidant, en facilitant leur installation, en les supportant dans leurs démarches administratives. Au-delà du recrutement, il faut renforcer le sentiment d’appartenance des consultants à l’entreprise, d’autant plus si ceux-ci sont la plupart du temps chez nos clients. Cela passe par l’organisation régulière d’événements, mais aussi par un suivi proactif de chacun au niveau administratif. Les RH, c’est un peu le service après-vente des collaborateurs, une interface essentielle qui permet d’entretenir le lien entre le consultant et son employeur. En automatisant les tâches administratives, on gagne du temps pour s’occuper de l’humain, prendre en considération les préoccupations de chacun, veiller à un meilleur développement des compétences.»

 

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