Arval veut attirer de nouveaux clients en développant son offre. (Photo: David Laurent / archives)

Arval veut attirer de nouveaux clients en développant son offre. (Photo: David Laurent / archives)

Arval a dévoilé ses résultats ce mercredi. Au niveau du Luxembourg, ils sont plus qu’encourageants dans la mesure où la société de leasing automobile, filiale du groupe BNP Paribas, a accru son parc de voitures de 11,5%. Elle a actuellement plus de 4.400 voitures en prêt sur le territoire national.

Cette année pourrait être plus calme puisque, au niveau international, après l’absorption de GE Capital Fleet Services en 2015, Arval prévoit une année de consolidation au niveau du groupe. Pour la croissance, le leaser prévoit plutôt de miser sur des offres innovantes. Or, plusieurs sont dans les cartons au Luxembourg aussi.

Le premier produit dans le pipeline, Arval Active Link, est un outil de télématique. Il permettra le recensement et l’exploitation des données du véhicule (consommation, accélération, freinage, etc.). «Ces données sont disponibles sur chaque véhicule, mais l’idée est d’installer un boîtier télématique sur les voitures qui transfère les données vers une plateforme», explique Gerry Wagner, directeur général d’Arval Luxembourg.

Installer un boîtier télématique sur les voitures qui transfère les données vers une plateforme.

Gerry Wagner, directeur général Arval Luxembourg

Une collecte d’informations – dans le respect de la législation sur la protection de la vie privée – qui permettra au leaser de mieux gérer le véhicule et au conducteur de mieux contrôler ses déplacements.

«C’est en cours de lancement», précise Gerry Wagner. «La France a déjà lancé un pilote. Au Luxembourg, on devrait le faire rapidement et faire démarrer cette offre dans le courant de cette année.»

Le deuxième produit en préparation au Luxembourg a été baptisé «Arval moyenne durée» et, comme son nom l’indique, il prévoit d’assurer le prêt de véhicules en leasing pour des durées moyennes.

«Nous avons une offre à court et à long terme», explique le responsable d’Arval. «Entre les deux, il y avait un vide. Une offre à moyen terme apportera des solutions pour des sociétés qui connaissent des pics d’activité, pour des start-up qui ne savent pas encore exactement vers où elles vont par rapport à de nouveaux engagements.» Cette solution devrait être lancée avant l’été.