Le 4 étoiles disparaîtra. Une résidence de standing naîtra. (Photo: D.R.)

Le 4 étoiles disparaîtra. Une résidence de standing naîtra. (Photo: D.R.)

À la fin du mois d’avril, l’hôtel Albert Ier aura vécu. Le 4 étoiles de Belair, avec restaurant et fitness, cesse ses activités. Les raisons ne sont pas précisément connues, mais le propriétaire n’a manifestement pas pu faire prendre la sauce et digérer les investissements consentis. Construit en 1999, rénové en 2008, l’hôtel aux 40 chambres et suites va disparaître du paysage. Ou plutôt renaître sous une autre forme, en l’occurrence une résidence, avec des plateaux de bureaux et des appartements, de standing eux-aussi.

Cela fait manifestement un certain temps que la vente était dans l’air et plusieurs mois que les choses s’étaient vraiment déclenchées, matérialisées par un changement de propriétaires et, formellement, par un changement de sociétés. Albert 2, la société civile immobilière devenue société anonyme avec Fernand Schroeder aux commandes, avait vu démissionner les fondateurs familiaux en septembre dernier. Les nouveaux administrateurs, Nico Maréchal et Thierry Hellers, prenaient le relais. Et la société fraîchement créée, Alsept Promotion, fusionnait avec Albert 2, par absorption de celle-ci.

Opération immobilière dans un beau quartier

Dans le beau quartier de Belair, l’opération immobilière se prolonge donc logiquement par un projet d’envergure, pilotée par Albert I Properties et confiée au bureau Beiler + François Architectes.

La résidence qui se profile sera, selon les informations en ligne du promoteur, élevée sur quatre étages, avec les cinquième et sixième étages en retrait, est-il précisé. «Elle comptera 29 unités, des bureaux aux deux premiers étages, des appartements du premier au troisième, des penthouses aux deux derniers étages, avec possibilté d’acquérir des garages aux sous-sols.»

Les espaces seront personnalisables et modulables, le projet prévoit des finitions luxueuses, des balcons ou terrasses prolongeant les espaces de vie «offrant pour certains une vue panoramique sur la ville».

Ce sera un nouveau défi pour ce coin cossu et couru de la capitale.