Avec un président et un directeur général récemment nommés en les personnes de Max Meyer, entrepreneur et descendant de la famille Heintz Van Landewyck, et Olivier Massart, en charge des programmes d’Ada depuis 2013, l’ONG Ada (Appui au développement autonome) entreprend ses actions sous le prisme du catalyseur.
Soutenue et reconnue par le gouvernement en tant que centre de compétences dans la finance inclusive, Ada veut, à l’instar des centres de formation, élargir sa palette.
«Nous fournissons des appuis techniques, mais nous pensons qu’il faudra aussi ajouter des éléments éthiques et culturels», déclare Max Meyer.
Outre les récurrents Midis de la microfinance, l’équipe d’Ada – une quarantaine de personnes – s’est distinguée sur le plan international en organisant la semaine africaine la microfinance cette année. Avec 500 participants, les résultats sont à la hauteur des attentes et le couvert devrait être remis en 2017, signe d’un besoin qui reste plus que jamais tangible.
«Si la majeure partie de nos actions concerne l’Afrique, il est important pour nous de rester globaux en touchant, par un schéma bottom-up, aussi l’Amérique centrale ou latine», ajoute Olivier Massart.
Des partenaires locaux servent de relais pour remonter les besoins autour des problématiques de prêt, mais pas seulement.
«On voit que le crédit n’est pas tout. Les populations peuvent accéder à un crédit, mais celui-ci devient risqué s’il n’est pas agencé à d’autres dimensions, comme l’accompagnement de l’emprunteur, du micro-entrepreneur, ajoute Olivier Massart. Or, même les jeunes de ces pays qui sortent d’une école ou de l’université éprouvent des difficultés à trouver de l’emploi. Nous devons donc mobiliser les forces en présence pour changer la donne.»
Des objectifs qui occuperont certainement le plan 2017-2021 que l’équipe préparera dans les prochains mois pour se projeter, avec les financements du ministère à la Coopération au développement, dans une nouvelle phase de soutien aux populations des pays moins favorisés.