Nicolas Mackel rappelle que le nombre de nouveaux arrivants dépendra de l’issue des négociations. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Nicolas Mackel rappelle que le nombre de nouveaux arrivants dépendra de l’issue des négociations. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Le Brexit est sans nul doute le sujet qui va animer les places financières européennes dans les prochaines années, tant sur le plan des relations entre l’UE et la City que sur l’arrivée potentielle d’acteurs basés au Royaume-Uni et donc d’emplois supplémentaires.

Cette semaine, en visite à Londres, Nicolas Mackel a partagé sa vision avec les journalistes sur place. Tant sur le plateau de Sky News qu’avec l’AFP, le CEO de Luxembourg for Finance a tablé sur 3.000 emplois créés au Grand-Duché grâce au Brexit. «Le chiffre le plus réaliste à ce stade.» 

«Ce ne sont pas 3.000 personnes qui vont venir», tempère Nicolas Mackel, joint par Paperjam.lu. «90% seront probablement engagés localement.» Voulant donner un ordre de grandeur par rapport aux estimations de même nature effectuées par ses homologues de Places comme Francfort ou Paris, Nicolas Mackel estime «que le chiffre dépendra du résultat final des négociations et des décisions finales qui seront prises en fonction des futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni».

Quid de la différence entre les centaines d’emplois évoqués par le ministre des Finances à la Chambre cet été et l’estimation de 3.000 postes créés? «Nous sommes dans un ordre de grandeur similaire», insiste Nicolas Mackel.

Les réactions à la sortie du porte-drapeau de la Place montrent que chaque centre financier scrute les estimations de l’autre. Sans lancer de campagne agressive et en se posant comme partenaire durable de la City, la Place luxembourgeoise recueille un certain écho auprès de grands noms de l’assurance, le dernier en date étant le géant japonais Tokio Marine.